MUSIQUE

Kitty, Daisy and Lewis de retour

Trois ans déjà ont passé depuis la sortie du dernier opus de Kitty, Daisy and Lewis. Le trio revient donc en cette fin janvier avec The Third, troisième album du groupe. Et avec un producteur de choix, fan du groupe, qui n’est autre que Mick Jones, le guitariste des Clash. Jones a précédemment produit les Libertines et les Babyshambles, ce qui n’est pas rien ! Le nouvel album des frères et sœurs est, comme les autres, ponctué d’influences diverses que l’on retrouve tout au long de l’album. 

Baby bye bye, chantée par Lewis, est un mélange de jazz, soul et pop des années 1950. On se croirait à cette époque, et les cordes ainsi que les chœurs renforcent cette impression. Dans la même veine, on retrouve Whenever You See Me, plus rock’n’roll et qui comporte des cuivres, et Never Get Back, plus blues qui peut faire penser à du Amy Winehouse.  Turkish Delight se détache un peu du lot car elle fait penser à de la musique de fête foraine (mais des années 1950, toujours !), ce qui est dû en grande partie aux cuivres et à la batterie si particulière.

Feeling of Wonder, avec en guest à la guitare Mick Jones, est assez funk-rock’n’roll.  No Action la suit. La chanson commence lentement au piano, lui donnant des airs d’Adèle, et on peut également entendre des cordes par la suite et de la batterie. La guitare tardive et brève amène la touche funk de la chanson. Bitchin’in the kitchen est elle très rock’n’roll, mais les effets de guitare apportent une touche de funk au morceau.

Good Looking Girl fait penser aux vieux standards de blues comme ceux de l’après-guerre grâce à la façon de chanter de Lewis. Quant aux instruments, ils font plus penser au blues des sixties ou seventies, car on peut entendre notamment de la batterie ou des cuivres. Developer’s Disease, elle, est un blues guitare-voix, encore une fois chanté par Lewis. Le banjo de la fin apporte un côté country.

It Ain’t Your Business est un peu semblable à la précédente car on y retrouve du blues, mais aussi du rock’n’roll et un zeste de country, dû à l’harmonica et à la guitare. Le solo de cette dernière reste très bluesy. La suivante, Ain’t Always Better Your Way est plus country avec un côté rustique, et blues notamment grâce à la guitare. Whiskey, quant à elle, est toujours country mais avec un côté plus rock.

Avec ce mélange de styles, on peut dire que le groupe anglais a encore réussi son coup. Un album vintage qui est vivement recommandé aux fans de rockabilly, et à ceux qui veulent découvrir un style qu’ils ne pourront qu’apprécier !

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