LITTÉRATURE

Disney, entre rêve et réalité.

Oui oui, je sais vous allez me dire “Mais ce n’est pas un article musical”. Bah oui j’ai eu mon petit coup de tête et j’ai décidé de faire l’article de ce mois ci sur un thème qui change.

Peter Pan, Alice au pays des Merveilles ou encore Blanche Neige… Ces noms vous évoquent tous des souvenirs ou des moments de votre enfance grâce à Walt Disney (du moins pour nous, la génération 80-90). Mais est-ce que les noms de James Barrie, Lewis Carroll ou encore les Frères Grimm (certes ces derniers sont plus connus que les deux autres) vous disent quelque chose ? Évidemment cela vous évoquera beaucoup moins de choses. Ce sont respectivement les auteurs de ces contes. Que se cache-t-il réellement sous ces contes embellis par Disney pour faire le bonheur des enfants ? Attention chers lecteurs, les lignes qui vont suivre vont peut-être vous surprendre, voire un petit peu vous choquer mais dites vous d’ores et déjà que ce n’est que ma vision des choses et qu’on ne peut jamais savoir ce qu’il se passe dans la tête d’un auteur lorsqu’il écrit un conte. Mon but n’est pas de critiquer Disney. J’ai juste remarqué que la plupart des personnes que je côtoie connaissent ces contes grâce à Disney et n’ont pas lu les vrais contes. C’est dommage car on apprend plus de choses sur les auteurs en lisant leurs livres !

Commençons par Peter Pan, cet enfant qui ne veut pas grandir et qui vit au soi-disant “pays merveilleux” et qui fait “planer” les enfants avec la “poudre” de fée. Vous voyez ou je veux en venir maintenant ? Au fil de la lecture de ce conte on croirait presque que l’auteur parle en fait de drogue. On s’aperçoit que ce conte n’est pas tout rose contrairement à l’adaptation de Disney. Mon sentiment dans ce livre était d’avoir en face de moi trois bandes : celle des pirates, celle des enfants perdus et celle des indiens. Oui il y a une espèce de “guerre des gangs” entre eux. Oui, parce que dans le Disney rappelez-vous, les Indiens sont amis. Et bien pas dans le livre. C’est violent, c’est même très sanglant. Et on comprend aussi un peu mieux pourquoi Peter Pan tient beaucoup à Clochette, souvenez-vous c’est elle qui fourni la poudre (hin hin c’est très clair non ? !).

Oui, ça vous embouche un coin hein ? C’est loin d’être terminé. Blanche Neige, cette petite fille vêtue de “rouge” (rouge = passion), cette petite fille innocente et pure. Le fameux loup qui symbolise la tentation, la séduction, influençable. La forêt qui dans ce conte s’impose comme le passage à l’âge adulte. La maman certainement jalouse, qui pousse la jeune fille dans l’inconnu et la grand-mère elle, meurt. (Oui parce que dans le conte la grand-mère meurt après avoir rencontré le loup). Ce conte ne s’adresse pas seulement au jeune public, c’est surtout une leçon de vie.

Enfin, nous arrivons à Alice au pays des Merveilles,  je pense que ce conte là vous parlera plus car beaucoup de gens pensent la même chose. Pour ce conte il suffit de se tourner vers la biographie de l’auteur.  Et tout de suite on apprends que Lewis Carrol (Charles Charles Dodgson de son vrai nom) est né dans le comté de “Cheshire” en Angleterre. Cela ne vous évoque donc rien ? N’y a t-il pas dans ce conte un chat qui est appelé comme cela ? On apprend aussi que ce conte à été écrit pour une certaine Alice Liddel. Mais qui est donc cette jeune fille ? Et bien c’est elle, alors âgée de 10 ans, qui a inspiré ce conte.  Plongeons nous un peu plus dans l’histoire. C’est donc cette jeune fille qui tombe dans le “pays des merveilles” et qui doit boire une certaine “potion”  pour devenir petite, et qui doit manger un “champignon” pour retrouver sa taille normale. Oui vu comme ça c’est tout de suite plus bizarre. Et puis il y a ces personnages excentriques, le lièvre de mars par exemple, cet animal qui dans le temps était considéré comme fou (donc à l’époque de Lewis Carrrol). Et puis il y a le Chapelier fou (comme son nom l’indique), qui d’après des explications scientifiques serait fou à cause du mercure qu’ils utilisaient pour fabriquer les chapeaux.

Tant d’hypothèses, que l’on pourrait développer encore et encore. C’est ça la magie des livres. Ne nous arrêtons pas à ce que nous offre Disney.

Justine, 21 ans. j'habite sur Lyon. Ne me demandez pas pourquoi j'aime la musique. En fait je crois que c'est la musique qui m'aime. Et comme le dit si bien ce fameux poème " La musique adouci les mœurs ". Donc tu sais ce qu'il te reste à faire.

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