Édito

L’édito de décembre 2016

L’année qui s’achève nous en aura fait voir de toutes les couleurs. Incapables : nos démocraties occidentales se sont révélées incapables de faire face à des enjeux aussi importants que prévisibles. Nous continuons d’avancer dans des directions qui nous mènent tout droit aux conflits, en répétant inlassablement les mêmes erreurs que celles qui ont conduit, il n’y a pas si longtemps, à l’irréparable.

À bien des égards et dans bien des domaines, l’année écoulée représente l’archétype, la représentation parfaite de tout ce que nous souhaiterions oublier, réécrire entièrement. Est-ce que tout ce qui nous secoue va s’arrêter au premier jour de 2017 ? Certainement pas, et dans un an, si tout reste ainsi, nous en tirerons les mêmes conclusions.

Alors, nous avons décidé de réfléchir, pour le dernier numéro de l’année, à de nouvelles formes de vies en commun. Ne nous faudrait-il pas une utopie pour reconstruire nos sociétés ? Le dossier en couverture de ce nouveau numéro peut sembler déconnecté de l’actualité au premier abord, mais en réalité, il n’a jamais été aussi actuel, il ne nous a jamais semblé aussi nécessaire.

L’année qui s’ouvre nous promet bien des événements, elle ouvre la voie à bien des déceptions mais elle est aussi pleine de promesses, de possibilités de changement. Tout ne se vaut pas, et les décisions que nous prendrons individuellement impacteront durablement notre société. Contrairement à ce que l’on aime nous répéter, nous avons un rôle à jouer. Plus que jamais.

Co-fondateur, directeur de la publication de Maze.fr. Président d'Animafac, le réseau national des associations étudiantes. Je n'occupe plus de rôle opérationnel au sein de la rédaction de Maze.fr depuis septembre 2018.

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