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Pokémon X et Y : Acte 6 !

Près d’un an après la sortie des très réussies versions Noire 2 et Blanche 2, et deux ans et demi après la sortie de la Nintendo 3DS, Pokémon X et Y débarquent enfin, introduisant la 6ème génération des fameuses créatures à collectionner que l’on découvrira pour la première fois en 3D. Alors, l’attente des fans a-t-elle été récompensée ?

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Le 12 Octobre dernier sont sorties mondialement sur 3DS (et 2DS) les versions X et Y de la célèbre franchise Pokémon. Et force est de constater qu’une fois de plus le succès est au  rendez-vous avec 4 millions d’exemplaires écoulés en seulement 2 jours ! Le jeu s’est immédiatement placé en tête des ventes au Japon, et aux 2ème et 3ème places de ventes en France (juste après GTA V). Si la formule de base reste la même, le passage à une nouvelle console a été l’occasion pour Nintendo d’introduire quelques nouveautés bienvenues…

Bienvenue à Kalos !

Qui dit nouvelle version dit forcément nouvelle région à explorer. Cette année, elle se nomme Kalos, et elle prend pour modèle… la France. Et à nouvelle zone, nouveaux Pokémon ! C’est là qu’interviennent les premiers vrais changements : dès le départ, aux côtés des nouvelles créatures de 6ème génération, le joueur tombera sur des Pokémon issus de générations précédentes, notamment des 1ère et 2ème générations, ce qui forcément plaira aux nostalgiques des premiers épisodes (et on sait qu’ils sont nombreux).

Autre changement, au niveau du Pokédex cette fois-ci. Ce dernier sert toujours à inventorier les Pokémon rencontrés par le joueur au cours de l’aventure mais il est désormais divisé en trois parties : le Pokédex du centre, le Pokédex des côtes et enfin le Pokédex des monts. Cela n’a pas de réelle influence sur le scénario, mis à part de renforcer l’aspect de découverte du jeu. On pourra également noter l’apparition d’un nouveau type de Pokémon, le type « Fée ».

Pour ce qui est du système de combats, il y a là encore quelques nouveautés à explorer. La principale est sans doute le système de « méga-évolution » : pour faire simple, certaines créatures portant une méta-gemme qui leur est propre peuvent « méga-évoluer » pendant un combat et ainsi utiliser des attaques spéciales, plus puissantes, mais seulement pendant la durée du combat. Ensuite, la nouvelle génération introduit deux nouveaux types de combats, à savoir le « combat de horde » à un contre cinq, le Pokémon du dresseur contre cinq Pokémon sauvages de plus faible niveau ; et des combats aériens dans lesquels on ne peut faire appel qu’à des Pokémon pouvant voler.

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Du reste, en ce qui concerne le scénario à proprement parler, rien de très original, et c’est bien là que l’on aura tendance à critiquer le titre. Le joueur incarne toujours un dresseur rêvant de devenir le nouveau Maître Pokémon, devant pour cela collecter les huit badges requis en battant les huit champions des huit arènes de la région. Il y a toujours un Professeur Pokémon, ici le Professeur Platane, et un choix à faire entre trois Pokémon « starters » ainsi que des rivaux au nombre de trois dans ces versions, que le dresseur devra vaincre à plusieurs reprises au cours de l’aventure. Enfin, il y a toujours une « team » ennemie à affronter qui se nomme ici la « Team Flare ».

Un contenu vraiment dense

Outre les différents aspects détaillés plus haut, Pokémon X et Y regorgent de contenu supplémentaire que l’on ne se lassera pas de découvrir. Pour commencer, on peut (enfin !) personnaliser la tenue de son personnage via différentes boutiques, moyennant bien sûr quelques Pokédollars. À noter également l’apparition de points photos disponibles dans certaines régions et devant certains monuments : en cliquant sur un panneau prévu à cet effet, le joueur fait venir un photographe qui pend ensuite un cliché du dresseur. Plutôt sympathique, cela apporte un volet « touristique » à l’épopée.

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Deux nouveautés sont ensuite accessibles via le menu tactile. La première porte le nom de « Système de Perfectionnement Virtuel », ou SPV. Ce SPV consiste en des séries de mini-jeux à la difficulté croissante, à l’issue desquels le joueur obtiendra des sacs de sable augmentant chacun une caractéristique précise. Puis en frappant dedans, un Pokémon augmentera une statistique en particulier suivant le type du sac de sable. La deuxième nouveauté, plus accessoire, est la « Poké-Récré ». Il s’agit d’un mode dans lequel le dresseur peut améliorer l’amour que lui porte un Pokémon, nécessaire à certaines évolutions, en le caressant, en jouant avec lui ou en le nourrissant.

Pour finir, il faut bien sûr noter l’importante dimension sociale du jeu. La fameuse GTS (Global Trade Station), permettant l’échange de Pokémon au niveau mondial est toujours de la partie avec une amélioration toutefois : on peut désormais obtenir des créatures absentes de son Pokédex, ce qui était impossible dans les précédentes versions. On peut également constater l’ajout d’un nouveau mode, l’ « échange miracle », dans lequel on propose un Pokémon à l’échange sans savoir quel Pokémon on récupérera en retour. Le titre exploite également StreetPass, fonctionnalité propre aux 3DS et 2DS : les dresseurs peuvent s’échanger des « O-Auras », qui apportent des bonus temporaires aux Pokémon. Enfin, la zone de combat permettant des défis endiablés, amicaux ou classés entre dresseurs est également toujours présente.

En somme, cette nouvelle génération, sans révolutionner la formule Pokémon, apporte de nombreuses nouveautés très agréables, créant ainsi une imposante masse de contenu et un système de combat toujours plus poussé et tactique. Autant dire que les Pokémon ont un bel avenir devant eux !

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