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Bioshock Infinite : Burial at Sea …. Les DLC qu’on veut voir !

L’an dernier sortait à peu près à la même époque Bioshock Infinite. Surestimé à sa sortie, mésestimé après coup, il n’en reste pas moins un FPS (first person shooter) de qualité proposant un univers recherché et un scénario intéressant. Une expérience vidéoludique appréciable pour un titre à gros budget. Seulement voilà : Irrational Games, le studio qui a développé le jeu, a dû fermer ses portes, laissant Ken Levine, le célèbre créateur de la série, à des projets moins ambitieux. Mais comme pour boucler la boucle, Levine et ses développeurs ont décidés de sortir le Dlc (Downloadable Content) en deux parties Burial At Sea. Un moyen de rentabiliser un peu plus le jeu et de répondre à quelques mystères tant sur Bioshock Infinite que sur le tout premier, qui avait lieu à Rapture.

BioShock-Infinite-DLC-Burial-at-Sea

BioShock Infinite DLC Burial at Sea // Tous droits réservés

Rapture avant sa chute, quelle classe !
Quel plaisir donc de retrouver cette cité sous-marine en commençant la première partie de Burial At Sea ! Qui plus est, l’histoire se déroule avant la chute de la ville, et donc les événements de Bioshock premier du nom. Il est donc intéressant de contempler la population mondaine de Rapture et les prémices de sa folie.
Cependant cette première partie accuse, malgré sa faible durée de vie (environ 2 heures), des longueurs dues à un manque de rythme et une répétitivité de l’action. Très vite, on en vient ainsi à parcourir des salles remplies d’ennemis, faire le ménage pour se diriger vers une autre salle, le tout sous couvert d’objectifs pas franchement grandioses. A la fin de cette partie du DLC, le scénario n’a pas vraiment avancé, et les mystères de la saga ne sont aucunement résolus.
Mais alors qu’on commence à entrevoir une déception, la deuxième partie s’avère être la digne conclusion à cette saga qui aura marqué une génération de joueur. D’abord on s’émerveille de découvrir le Paris des années 50 lors d’une excellente introduction à l’image du dlc.

Découvrir Paris au sein d’un jeu Bioshock, finalement logique.
Ici, on se met à parcourir des environnements variés, que je me garderai de dévoiler afin de laisser la surprise, et le scénario avance enfin, permettant de résoudre les derniers mystères de l’univers tout en bouclant parfaitement la boucle entre l’épisode 1 et 3. Un travail scénaristique de qualité, magnifié par un gameplay évoluant enfin et lorgnant sur l’infiltration. Je préfère ne pas évoquer le jeu dans ses détails, Bioshock reposant sur une bonne multitude de cliffhangers, parfois grossiers, diront certains. Mais pour les fans de la saga ce DLC s’avère être une bonne affaire, sachant qu’il faudra compter 4 heures pour venir à bout de l’épisode 2. Pour une trentaine d’euros, on a donc 6 heures de jeu appréciables et permettant de conclure de la plus belle des manières une saga chère à nos cœurs.

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