CINÉMA

Ciné news – Peaky Blinders sur grand écran

Tous les vendredis, la rédaction vous résume une semaine de cinéma. Festivals, cérémonies, tournages et autres événements, vous ne pourrez plus dire que vous n’étiez pas au courant.

Peaky Blinders au cinéma ?

L’un des réalisateurs de la célèbre série Peaky Blinders, Otto Bathurst, cité par Yahoo Movies UK, a révélé qu’une adaptation cinématographique serait actuellement en cours d’écriture. Si la possibilité de voir Peaky Blinders sur grand écran était évoquée depuis longtemps, c’est la première fois que l’avancement du projet est annoncé. La cinquième et (sans doute) dernière saison est en tournage et sera diffusée sur la BBC et Arte en 2019.

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Les super-héros en deuil

À l’heure où tout le monde se demande jusqu’à quel Marvel en post-production il apparaîtra en caméo, on oublierait presque que Stan Lee nous a quittés il y a quatre jours seulement. Stanley Lieber, de son vrai nom, est né en 1922 dans la ville de Spider-Man (New-York) et décédé ce 12 novembre dans celle d’Iron Man (Los Angeles). Il était à l’origine de nombreux super-héros emblématiques de l’univers Marvel. Devenu lui-même emblématique des bandes dessinées, il n’est alors qu’un assistant (toujours mineur) lorsqu’il entre chez Timely Comics, un petit éditeur de BD bon marché qui préférera se renommer Marvel Comics dans les années 60. On doit beaucoup à Stan Lee, notamment d’avoir ouvert la porte des comics, grâce à Les 4 Fantastiques, à une clientèle beaucoup plus adulte que le jeune public auquel il était destiné. D’une manière plus anecdotique c’est aussi le premier à faire apparaître de la drogue dans un comic (imaginez l’ex meilleur pote de Spider-Man faire un bad trip sous LSD) mais c’est avec l’adaptation au cinéma de ses histoires de super-héros qu’il assoit définitivement sa légende de père de Marvel.

Mais Stan Lee était surtout une marque qui se contentait bien souvent de signer simplement un scénario alors qu’il lui arrivait de n’apporter que quelques indications. Pour exemple, son légendaire Spider-Man doit beaucoup au design du trop souvent oublié Jack Kirby, son collaborateur, qui deviendra son rival. Ajoutons à cela la haute opinion qu’il avait de lui-même, « Stan Lee ne s’intéresse qu’à Stan Lee » disait l’auteure de roman policier Patricia Highsmith. Autant de petites parts d’ombre qui pourraient remettre en cause la légitimité de Stan Lee. Cependant, « Stan the Man » n’appartenait déjà plus à lui-même et faisait parti intégrante, depuis quelques années maintenant, de la pop culture. C’était un père (ou un grand-père) drôle et à la moustache bienveillante, incarnant le renouveau du fantastique au sein de la BD et du cinéma, au risque d’en oublier ses pairs. Excelsior !

Copyright ABC/Richard Cartwright

Rumeur de casting pour Wes Anderson

Le journal agricole et rural des Deux-Sèvres, le site Agri79 a rapporté quelques noms du casting du prochain film de Wes Anderson. Si ces rumeurs n’ont pas encore été vérifiées, les noms évoqués ne sont pas une surprise puisque tous ont déjà tourné avec le cinéaste : Bill Murray, Adrian Brody, Tilda Swinton, Owen Wilson et Léa Seydoux. Les seules informations confirmées sont les suivantes, le tournage aura lieu à Angoulême et le film sera une comédie musicale qui se déroulera dans la France de l’après Seconde Guerre mondiale. Quant aux chansons, Mark Mothersbaugh, fondateur du groupe américain Devo devrait en être le compositeur.

Copyright 20th Century Fox

Toy Story 4 s’affiche !

Cela fait 9 ans que les fans attendent la suite. Voici qu’en début de semaine, sans crier gare, les studios Pixar ont dévoilé un premier teaser de Toy Story 4. On y voit nos vieux jouets en pleine farandole accompagnés par le tout nouveau Forky, une fourchette en plastique transformée en jouet de fortune, qui se demande se qu’il fait dans la ronde. Dans le second teaser, sous forme de mise en abîme, on y voit deux peluches, (dont les voix-off sont celles du duo comique Key & Peele), se moquer de Woody et Buzz. Mais c’est surtout les affiches accompagnant les teasers qui intriguent. Sobres et ternes avec un seul personnage par affiche. Parmi l’une d’elles y figure un Woody au regard triste et à demi retourné, semblant partir, avec une main sur son chapeau prêt à tirer sa révérence. Les mouchoirs sont à prévoir pour ce dernier opus réalisé par Josh Cooley et prévu pour le 21 juin 2019.

Des nouvelles de la plateforme Disney+

C’est officiel, le nom donné à la plateforme de Streaming de la compagnie Disney sera “Disney+”. Avec un catalogue complet des productions déjà sorties mais également des idées originales, comme des séries dérivées, la plateforme pourrait faire de la concurrence à Netflix. Même si on ignore encore la date précise du lancement, elle reste prévue pour fin 2019. Quelques futurs titres font déjà l’actualité : la série préquelle de Rogue One, celle de Marvel consacrée au personnage de Loki, et celle sur l’univers de Montres & cie.

Walt Disney Pictures

La nouvelle histoire de Dumbo

Près de quatre-vingt ans après le dessin animé, Tim Burton a relevé le pari de l’adaptation live. Dans la même ligne que Cendrillon de Kenneth Branagh ou le futur Mulan (prévu en 2020), l’histoire de l’éléphant volant rassemblera un casting quatre étoiles avec notamment Colin Farrell, Eva Green, Danny DeVito ou encore Michael Keaton. Cette semaine, une nouvelle bande annonce a été diffusée, de quoi rendre impatient jusqu’à la sortie du film sur grands écrans le 27 mars 2019.

Les critiques de la semaine

Chloë Braz-Vieira a vu le deuxième long-métrage de Mohamed Ben Attia, Mon Cher enfant. “Avec subtilité et retenue, grâce à une mise en scène délicate et sans grandiloquence, le réalisateur dresse le beau portrait d’une famille et, surtout, de son pays. De façon quasi impressionniste, il dépeint une Tunisie moderne mais trop fragile politiquement et économiquement pour offrir des opportunités solides à sa jeunesse et la contenir. “

Au Festival de Cannes, Diane Lestage a vu Les Chatouilles, Andréa Bescond “nous entraîne avec elle dans cette fantaisie à 200 à l’heure où les scènes s’emboîtent avec une joyeuse folie les unes dans les autres pour mener à un dénouement poignant. Un première comédie libre et réussie pour Andréa Bescond et Eric Métayer dont il est impossible de sortir indemne.”

J'entretiens une relation de polygamie culturelle avec le cinéma, le théâtre et la littérature classique.

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