ART

Les rencontres de la photographie d’Arles continuent jusqu’au 23 septembre

Jusqu’au 23 septembre, les 49ème Rencontres de la photographie d’Arles continuent. Comme chaque année, c’est l’occasion de découvrir les clichés des plus grands comme de jeunes talents.  Retour en images sur nos expositions préférées de l’édition 2018.

America great again !

Alors que les États-Unis fascinent toujours autant et que le monde ne semble pas encore complètement remis de l’élection de Donald Trump, Sam Stourdzé, le directeur des Rencontres, a choisi de célébrer la première puissance mondiale dans toute sa splendeur et ses contradictions au travers de plusieurs d’expositions. On vous en conseille surtout deux. D’abord, celle consacrée à la série réalisée Raymond Depardon en 1968-69 à l’Espace Van Gogh. Ensuite et The train, l’exposition sur le voyage en train à travers les États-Unis du cercueil de Bobby Kennedy qui regroupe des photos mais aussi une installation de Philippe Parreno.

Les Etats-Unis de Raymond Depardon © Jules Azélie

 

Les grands noms

Comme à leur habitude, les Rencontres permettent de (re)découvrir quelques grands noms. Cette année, on parle beaucoup de l’exposition Robert Frank à l’Espace Van Gogh à l’occasion de la réédition de son grand livre The Americans. Si les clichés sont effectivement magnifiques, on regrette toutefois le côté fourre-tout de la sélection qui va bien au-delà de l’ouvrage et brouille la lecture de l’œuvre de ce grand photographe.

Autres grands messieurs conviés cette année : Pablo Picasso et Jean-Luc Godard à l’occasion d’une exposition croisée à l’Abbaye de Montmajour sous le commissariat de Dominique Païni, ancien directeur de la Cinémathèque française et ancien ami de Jean-Luc Godard…

A noter aussi que, le pass donnant accès à toutes les expositions des Rencontres, permet également (si vous en avez le temps) de faire un crochet par le Carré d’Art de Nîmes et découvrir gratuitement la très belle exposition de Wolfgang Tillmans Qu’est-ce qui est différent ? Moins imposante que la grande rétrospective qui lui a été consacrée par la Tate Modern de Londres en 2017 certes, mais plus intime.

A Arles, mêmes les Eglises sont des lieux d’exposition © Jules Azélie

 

Voir le monde d’hier et d’aujourd’hui

Les Rencontres d’Arles ont toujours l’ambition de nous montrer le monde dans lequel nous vivons, nous interpeller et nous faire remarquer ce que, parfois, nous oublions.

Cette année, pour nous parler du monde d’hier et cinquantenaire de l’évènement oblige, une exposition sur Mai 68 réalisée en partie à base d’archives et qui enchante par la diversité des formats et outils utilisés.

L’histoire de notre époque, c’est aussi celles de ces milliers de personnes qui bravent le danger pour fuir leur pays faillis et tenter de recommencer leur vie en France ou ailleurs en Europe. Les voilà célébrer par Frédéric Delangle et Ambroise Tézenas dans Des sneakers comme Jay-Z, une exposition qui dresse le portrait de migrants installés Porte de la Chapelle à Paris à travers leurs chaussures (et pas que).

N’oubliez pas non plus de flâner dans les rues, à Arles les photos sont partout… © Jules Azélie

 

Et si vous avez encore un peu de temps devant vous, vous pouvez toujours faire un tour par les expositions de la Fondation Luma, notamment celle retraçant le  travail du couple d’artistes Gilbert & George depuis les années 70.

 

Informations et billetterie : https://www.rencontres-arles.com/ et  https://www.luma-arles.org/fr

Rédactrice "Art". Toujours quelque part entre un théâtre, un film, un ballet, un opéra et une expo.

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