Ce vendredi 22 mars signe le début de la 46ème édition du festival Cinéma du Réel qui se déroule sur trois sites : le Centre Pompidou, le MK2 Beaubourg et le Forum des Images. Des documentaires de toutes sortes, une multitude de pays représentés et la promesse d’une « expérience directe du monde ».
Avec sa 46ème édition, le festival Cinéma du Réel n’en est pas à son coup d’essai. Centré sur les documentaires, le festival a pour ambition de faire la lumière sur des productions venant du monde entier. Pas d’eurocentrisme, tous les continents sont représentés à travers les nombreuses projections organisées tout au long du festival sur trois sites situés au cœur même de Paris. Découvrir le monde, mais pas comme à la télé ! Le festival est promoteur d’une certaine diversité formelle. Une double découverte pour les moins cinéphiles !
La compétition est composée de 37 films. L’on y retrouve des premières mondiales, des longs comme des courts-métrages, sans restriction géographique. De la France au Japon, en passant par la République Centrafricaine, c’est l’assurance de découvrir des réalités sociales actuelles ou des morceaux d’histoires. Évidemment, qui dit compétitions dit prix. Une quinzaine de prix décernés par quatre jurys récompenseront certains des meilleurs documentaires de demain.
Une compétition, des projections en lien avec certaines thématiques, mais aussi des tables rondes et des rencontres ! Une quantité d’activités qui attendent les spectateur·ices et des discussions avec des scénaristes, réalisateur·ices, producteur·ices ou encore diffuseurs venus du monde entier.

Il y a 46 ans commun, commune
Rentrons maintenant dans le détail des événements mis en place par le festival. Le festival s’ouvrira avec la dernière réalisation de Mati Diop, Dahomey ,en sa présence. Une bonne entrée dans les différentes problématiques qui traversent les films du festival. La politique, les problématiques sociales, et de nouvelles façons d’aborder l’histoire se dévoileront en effet devant les spectateur·ices. Une ambition qui se comprend à la lecture des différentes catégories : Front(s) Populaire(s), L’intime est politique.
Car le Cinéma du réel présente un documentaire qui n’est pas que pédagogique ; il veut questionner les acquis, secouer les spectateur·ices. Les tables rondes de Communs, Communes seront d’ailleurs un excellent addendum pour prolonger la réflexion sur l’utilité du documentaire dans les luttes et l’activisme.
Mais le festival appelle surtout à la découverte. Éveillons notre curiosité dans l’hommage à Marie-Pierre Duhamel-Müller qui dure « Toute une nuit ». Découvrons la filmographie de James Benning, Claudia Von Alemann et Jean-Charles Hue dans des rétrospectives fournis. Profitons des nombreuses avant-premières, rediffusions, restaurations des séances spéciales (où se cachent d’excellents films de Barbara Hammer). Discutons et faisons des rencontres au « ParisDOC » tout en découvrant des films en pleine post-production.
Pour résumer, profitons tous ensemble de ce moment unique entre passionné·es du documentaire venu·es du monde entier. Plus d’une semaine de projection et de rencontre, du 22 au 31 mars, qui s’étendra avec le cycle Deborah Stratman du 2 au 7 avril au musée du Jeu de Paume de Paris !