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Rencontre avec Anaïs Volpé – « Je voulais rendre hommage aux amitiés »

Anaïs Volpé
© Alexandre Desane

A l’occasion de la sortie d’Entre les vagues, en salle depuis le 16 mars, nous avons rencontré sa réalisatrice, Anaïs Volpé. Un premier long produit dont l’énergie désespérée emporte tout.

Margot et Alma ont 27 ans. Elles sont amies, alliées. Elles vivent à Paris de petits boulots pour réaliser leur rêve : devenir comédiennes. C’est autour d’un café que nous avons pu échanger avec Anaïs Volpé sur cette amitié sororale bouleversante. Librement, la réalisatrice est revenue sur les thèmes qui traversent son œuvre et, nécessairement pour elle, sa vie.

Le titre de votre film est traduit par The Braves en anglais. La traduction me semble beaucoup plus explicite que le titre original. Que vouliez-vous suggérer avec le titre français  ?

Ce titre me tenait à cœur. Dans ce film, il y a une véritable notion de voyage pour moi. Un voyage émotionnel. C’est l’histoire de deux héroïnes qui vont sur deux rives différentes. Comment elles s’accompagnent l’une et l’autre vers ces deux voyages opposés.

Il y aussi cette notion d’être entre les vagues, ce que cela représente émotionnellement. Quand on est à la fois balloté.e par les vagues, bercé.e, malmené.e, on flotte, on coule.

Toujours dans le titre anglais, il y a le pluriel du duo incarné par Souheila Yacoub et Déborah Lukumuena. Mais aussi cette idée de mouvement en avant, malgré tout. Malgré les ruptures de ton du film, le rythme reste le même. Où avez-vous puisé cette belle énergie  ?

Pour moi c’était très important que le film soit ultra rythmé, que ce soit la vie en pleine face, un film plein d’énergie de la première à la dernière minute. C’était important pour moi que ces deux héroïnes soient toujours dans une belle et grande énergie quels que soient leurs hauts et leurs bas, quelles que soient les vagues et les épreuves qu’elles aient à traverser ensemble.

© Unité
Justement toutes ces épreuves, ce sont aussi celles du quotidien avec les petits boulots et les rêves déçus.

C’est vraiment un film sur deux jeunes femmes qui veulent absolument évoluer dans le milieu du théâtre. Elles ont un rêve. C’est un film sur la vocation, sur le fait d’avoir un rêve et de se donner les moyens pendant des années pour essayer de le réaliser. Ce sont deux femmes prêtes à se battre pour tout.

D’ailleurs la scène d’ouverture du film c’est une baston sur scène. Ce sont des filles qui se battent pour obtenir ce qu’elles veulent. Elles dépassent les bornes, se battent pour se rendre justice dans leur vie privée. Elles n’ont peur de rien et ont décidé de défoncer les portes pour réaliser leur rêve.

A propos de l’ouverture du film, Margot y fait preuve d’une touche de cynisme en mentionnant ses nombreux petits boulots tout en faisant état de l’absence de rôles pour elle. Et pourtant, j’ai l’impression que tout le reste du film va à l’encontre de ce cynisme, comme si vous vouliez en préserver vos personnages.

Oui. Et malgré tout, il y a beaucoup de désespoir dans le film. Mais j’ai essayé de montrer comment on gère ce désespoir, comment on gère le cynisme. Je pense que c’est un combat de chaque jour pour nous toustes.

Mais finalement la question c’est  : qu’est-ce qu’on fait de toute cette matière  ? Comment on essaye de la transformer pour survivre psychologiquement  ? C’est surtout cette partie-là qui m’intéresse.

Il y a une grande place faite à la fiction dans votre film puisqu’on regarde des actrices jouer à jouer. La fiction est-elle justement un moyen de sublimer la matière dont vous parlez  ?

Bien sûr. Le théâtre à l’intérieur du film c’est sûrement là pour montrer que je crois que c’est la fiction qui nous sauve des moments difficiles de notre vie. Pour échapper à notre quotidien, au cynisme. Pour échapper aux épreuves parfois dramatiques, Margot et Alma se raccrochent à la fiction. Ce sont des leviers pour outrepasser les difficultés rencontrées.

On a créé ce film en pleine pandémie avec l’équipe. En un sens, pour nous aussi, la fiction était notre bouée de sauvetage pour penser à autre chose. Se raccrocher à la fiction pour avoir un espoir de futur. Il y avait un écho assez fort entre le film et ce qu’on vivait.

La fiction ce sont aussi les mensonges qu’on se raconte pour préserver l’autre  ?

Tout dépend de ce que l’on entend par le mot mensonge. Il y a l’imaginaire que l’on se crée pour survivre à son quotidien et il y a le fait de mentir délibérément à quelqu’un sans pour autant vouloir s’échapper de son quotidien.

Quand le mensonge est un imaginaire créé pour quelqu’un, c’est un mensonge tellement beau que ça ne peut presque plus porter ce nom-là. Ce serait un sale mot par rapport à ce que ça implique concrètement.

Ce sont plutôt deux filles qui se plongent dans un imaginaire pour survivre à leur quotidien, au cynisme. Le mensonge pour elles relève plutôt de l’envie de s’évader ensemble.

Il est nécessaire à cette alliance entre Alma et Margot  ?

Bien sûr. En tout cas, j’en ai fait une nécessité. C’est ce qui fait écho à ma propre vie et à ma propre vision des choses. Comment on essaye de faire du beau avec le laid.

L’équipe que vous avez constituée est partiellement composée de personnes avec lesquelles vous aviez déjà collaboré comme Matthieu Longatte ou Alexandre Desane. C’est aussi une façon pour vous de renouer avec une conception du cinéma comme quelque chose de très artisanal et familier  ?

Oui. J’étais très heureuse de pouvoir mélanger des personnes avec lesquelles je travaillais pour la première fois comme Souheila Yacoub, Déborah Lukumuena, Sveta Alviti mais aussi le chef opérateur Sean Price Williams, avec une bande d’artistes avec laquelle j’évolue depuis une douzaine d’années. Ce sont eux-mêmes des artistes d’ailleurs. Ils ont leurs propres projets artistiques sur lesquels je vais donner un coup de main quand ils en ont besoin. On est très soudé.es. Ça me paraissait donc essentiel de travailler avec eux. Je n’ai rien créé exprès pour eux mais cela faisait sens.

On est donc devenus une équipe plus grande, avec plus de monde. C’était très intéressant de travailler pour la première fois avec une productrice, Caroline Nataf, tout en travaillant avec les personnes qui étaient déjà présentes sur mes projets auto-produits. Ça a créé une énergie singulière sur le projet.

Cette dimension d’entre-aide et solidarité est au cœur du film. Margot et Alma poursuivent les mêmes rêves dans un milieu habituellement dépeint comme ultra-compétitif et masculin. Et pourtant leur alliance demeure.

C’était devenu une nécessité pour moi de raconter cela. Personnellement, j’en avais marre de toujours voir des films sur des femmes qui désirent être actrices et qui sont très amies dans les premières scènes, qui sont sœurs, et qui au bout d’un tiers du film ou du roman sont obligées de se faire une crasse inimaginable. Elles se cannibalisent pour obtenir quelque chose d’important que ce soit la célébrité, un rôle, une histoire d’amour ou de l’argent. Je voyais toujours les femmes amies devenir subitement ennemies. Et ça, ça ne me parle pas.

Quand je suis arrivée à Paris à 17 ans, je ne connaissais personne. Rapidement, je me suis fait des amies dans ce milieu. Parfois on a été en concurrence, que ce soit sur des castings ou pour les financements, et pourtant on s’est toujours soutenues.

Ça n’empêche pas une certaine dualité. On peut ressentir de la peine de ne pas obtenir quelque chose pour soi. Mais ça ne nous empêche pas d’être aussi très heureuse pour son amie. C’était important de le montrer. Quand on est amie avec quelqu’un dans la vie, il y a assez d’amour pour se réjouir pour l’autre.

J’en avais marre de revoir toujours la même histoire qui tourne autour du fantasme que les femmes sont prêtes à tout pour un petit bout de succès.

© Unité
Les équipes artistique et technique sont très féminines. C’était une volonté de votre part  ?

Non. En fait, j’ai de la chance à ce niveau-là. Depuis le début j’ai l’impression que je n’ai pas besoin de calculer un quota, ça se fait naturellement. Et ce, dans tous les domaines. Peut-être que c’est utopique, mais j’espère que ça restera comme ça. C’est à l’image de ma vie. Quand on évolue dans cette mixité, il n’y a pas vraiment besoin de la calculer.

J’ai l’impression que ça a aussi avoir avec le fait de se laisser porter par les rencontres. Comme Margot et Alma qui se rencontrent de façon hasardeuse.

Oui c’est ça. Depuis que je suis arrivée à Paris, il y a un peu de tout dans ma vie. Différents milieux sociaux, différents genres, différentes origines. L’équilibre qui m’entoure dans la vie se retrouve dans mon travail, nécessairement.

C’est très agréable d’en arriver là. J’espère qu’on y arrivera toustes à un moment. Je nous souhaite à toustes que ce soit naturel. Même si je sais que l’on doit encore forcer les choses pour l’instant.

Vous êtes arrivée à 17 ans à Paris comme vos deux personnages. Vous vous êtes beaucoup inspirée de votre parcours  ?

Il y a beaucoup de moi dans ce film. J’ai eu envie de fictionnaliser mon parcours. Ça ne m’intéressait pas de raconter ma vie via ma vie. Je voulais la raconter via une fiction. Je suis partie du cœur et des tripes. De la première à la dernière minute, ce que vivent Margot et Alma, ce sont des vagues et des émotions que j’ai été amenée à traverser sur mes dix premières années à Paris.

J’ai fait ce film pour rendre hommage aux amitiés en général. Et plus précisément aux amitiés féminines dans des milieux où la rivalité est omniprésente. Mais aussi pour rendre hommage au fait d’avoir une vocation, d’être prêt.e à faire des jobs pour vivre son rêve.

Je voulais rendre compte de ce que c’est d’arriver à Paris à 17 ans, sans connaitre personne. Se faire adopter par la ville, rencontrer des gens qui nous font en rencontrer d’autres.  Ce que c’est aussi de traverser les grandes difficultés de la vie et ce qu’on en fait. Ce sont des grandes lignes qui sont traitées dans le film et des choses que j’ai personnellement vécues.

Peut-être que j’aurais un rapport différent à la création plus tard. Mais maintenant, j’ai besoin de faire des films pour pouvoir moi-même passer à une étape supérieure dans ma vie. Entre les vagues, c’était le film que j’avais besoin de faire avant de passer à la trentaine. Pour me réconcilier avec des choses.

Je ne sais pas si c’est bien d’avoir un rapport aussi proche à ses films. Ça a un effet thérapeutique pour moi, c’est certain. Peut-être qu’à un moment j’évoluerai et je n’aurai plus besoin de faire de thérapie à travers le cinéma  !

La tranche d’âge que vous représentez dans votre film est assez peu présente au cinéma. On n’est plus dans l’adolescence et en même temps l’âge adulte semble encore loin. Ce n’est pas non plus un coming of age.

Quand je commence à écrire, quand la page est blanche, ça part toujours d’héroïnes qui ont l’âge que j’ai quand j’écris. Le projet Heis, je l’ai écrit entre 23 et 25 ans et les personnages ont cet âge-là.

27-30 ans ce ne sont pas des âges très représentés au cinéma. Et pourtant c’est intéressant car c’est un virage. On est censé.e commencer à être vraiment un adulte et ça pose la question de ce qu’est un adulte. On a encore envie de faire des conneries et en même temps on se demande si on est encore en âge de faire ça.

C’est un âge où on est sur le fil. C’est un virage et ce n’est qu’une fois qu’on est dedans que l’on se demande si on a pris la bonne vitesse. 

Il y a des avantages à vieillir  ?

Oui bien sûr  ! Mais je trouvais intéressant que Margot et Alma restent encore jeunes alors qu’elles ont des responsabilités. On les voit faire les 400 coups, des choses qui pourraient être faites par des filles de 17 ans. Et en même temps elles ont des questionnements existentiels de jeunes femmes de 30 ans. Elles sont constamment tiraillées entre le début de la vingtaine et le début de la trentaine.

Il y a un point commun entre vos deux longs métrages  : le déracinement, mais jamais au premier degré. Dans Heis comme dans Entre les vagues, ce sont les descendantes d’exilé.es qui s’interrogent sur leurs racines – notamment aux Etats-Unis.

Mon père est un déraciné. Je crois au fait que les générations au-dessus nous donnent un héritage qui fait que l’on se pose des questions sur des situations que l’on n’a pas vécues. Moi-même étant partie très jeune de ma famille, même si ce n’est pas partir d’un pays pour un autre, la question de couper les racines pour commencer une autre vie ailleurs m’a accompagnée.

Qu’est-ce que quitter un territoire  ? De s’ancrer dans un autre  ? Ce sont des questions qui me passionnent. Cela fait partie de mon héritage émotionnel.

Mais aussi, le thème récurrent qui lie les deux films – et ma vie aussi – c’est celui de la culpabilité. C’est un sentiment lié au déracinement. Quand on décide de partir, ça a toujours un prix. Comment on gère cela  ? C’est la question de tous mes films.

Partir ou rester…

C’est une question qui me hante. Celle du choix. Je ne pense pas être seule à être hantée par ces questionnements. Peut-être qu’il y aura une certaine récurrence dans mes films tant que je n’aurai pas trouvé la réponse. Et si je ne la trouve jamais…

© Alexandre Desane
Il y a aussi la volonté de faire comprendre aux personnes que l’on quitte que la rupture n’est pas quelque chose de naturel, qu’elle est toujours artificielle. Quand on fait le choix de partir, la fracture n’existe pas vraiment, on continue à aimer…

Je fais partie de ces gens qui détestent les fractures, les ruptures. Personne n’aime ça mais on y est plus ou moins sensible. Comment on fait avec les départs, les arrivées  ?

J’ai besoin de me créer un monde pour échapper à cela.

Le film se passe à Paris mais il pourrait se passer dans une autre ville…

Ça ne m’intéressait pas vraiment de filmer Paris. J’ai toujours appris à faire avec ce que j’avais sur le moment et là, j’avais Paris car j’y vivais. Et puis il y a aussi le fait que Paris représentait pour moi le rêve de faire du cinéma.

Ce n’est pas filmé de manière à reconnaitre Paris, car c’est celui que j’ai vécu en tant que Toulousaine.

Un peu à la manière dont Chungking Express (Wong Kar Waï), ou les films de Cassavetes ont marqué plusieurs générations de cinéphiles par leur élan et leur virtuosité, Entre les vagues ne laisse pas indemne. Avez-vous des films de chevet  ?

Je ne pourrais jamais me permettre de me compare à un master comme Cassavetes. Pour moi c’est un dieu du cinéma. J’aime beaucoup de ses films. Je n’aime pas tout. Et bien sûr il y a des choses à redire sur ses films. Mais j’adore sa liberté. On ne pourra jamais lui enlever ça. Sa liberté de filmer, de faire des films, de pouvoir évoluer dans ce milieu. Il a marqué le cinéma.

En général, j’adore le cinéma indépendant américain des années 1970. J’aime beaucoup Taxi Driver (Martin Scorsese). C’est ce qui me plait le plus dans la manière de filmer, dans la texture de l’image. Je crois que ça se sent dans mon film. Non pas que j’arrive à cette hauteur là mais je pense qu’on sent cette influence. Je lis beaucoup sur cette période, je regarde beaucoup de films.

Ce sont des influences que l’on sent beaucoup dans la forme que prend votre film.

Oui. J’aime la caméra au poing, la texture de la pellicule, le fait d’être proche des personnages, presque en plan-séquence. C’est comme ça que j’aime vivre avec le cinéma. Le cinéma plus énervé. J’y trouve plus de sens et de plaisir que de poser un plan pendant des heures.

Après, je me souhaite de pouvoir travailler comme ça un jour. Je pense qu’il y a quelque chose de vraiment intéressant de ce côté du cinéma. J’admire celles et ceux qui arrivent à le faire avec beaucoup de créativité car j’ai toujours l’impression que c’est comme ça que l’on doit faire du cinéma.

Je pense que la forme du film doit servir son propos. Heis parlait d’une jeunesse qui se débrouille avec rien. Le faire avec 3 000€ en autoproduction servait le propos. Entre les vagues est un tourbillon de vie, le faire dans une forme de tourbillon avec l’équipe sans trop poser les choses, servait le propos. Il faut que ce soit logique.

L’image est imprévisible, comme Margot et Alma. Elle est aussi très proche des corps. Comment s’est passée votre collaboration avec Sean Price Williams  ?

J’aime son travail depuis de nombreuses années. J’ai lu beaucoup de ses interviews. J’aime beaucoup ce qu’il a fait avec les frères Safdie. J’espérais pouvoir travailler avec un chef opérateur de cette envergure. D’autant que pour moi il représente bien ce cinéma indépendant américain des 15 dernières années. Je trouvais intéressant de ramener cette énergie new-yorkaise. Surtout qu’une partie du film se passe à New-York.

Une amie en commun nous a mis en contact quatre ans avant le tournage. On s’est envoyés beaucoup de mails. Sean est plus qu’un chef op’, c’est vraiment un artiste.

De toute façon dans ce film, que ce soit devant ou derrière la caméra, chaque personne a été plus que sa fonction. Elles ont toutes été des artistes. Sean est l’artiste par excellence. Et on a des méthodologies similaires. Pas de découpage avant le tournage, dispositif léger, être au plus proche des actrices. On voyait le même film en fait.

Vous avez tourné avec une caméra spéciale et rare, la Digital Bolex qui est une caméra numérique au rendu 16mm.  

J’aurais rêvé tourner en 16mm. Mais ça implique des coûts et des risques que je ne voulais pas prendre pour un premier long produit. J’ai senti que je prenais un virage très serré dans ma vie et je ne voulais pas le louper.

Quoi qu’il en soit je rêvais aussi d’utiliser cette caméra. C’était un vrai challenge car il y a très peu d’exemplaires dans le monde et un seul mec à Los Angeles qui peut la réparer. Le risque était tellement important qu’on a fait en sorte d’avoir toujours 3 ou 4 caméras sur le tournage pour être en sécurité. Sean était très excité de s’en servir.

Le rendu de l’argentique était primordial  ?

Oui, clairement. Je crois que ça ne s’explique pas vraiment. Les goûts visuels ne s’expliquent pas parfois. C’est peut-être parce que c’est comme ça que j’ai connu le cinéma.

Pour moi, plus c’est HD, plus ça me dérange. J’aime quand l’image a du grain, quand c’est un peu moins net. De cette image émane une âme, alors que dans la HD je vois quelque chose d’aseptisé. C’est plus net que dans la vraie vie et j’ai du mal à y croire. En télé ça ne me dérange pas tant que ça car c’est un code propre à la TV.

Pour moi, un film doit être beau  ; dans le fond et dans la forme. On nous donne des moyens pour ça quand-même !

Anaïs Volpé a réalisé une série de 6 podcasts intitulée A mes amisœurs, diffusée dans Le Cœur sur la table et produite par Binge Audio.

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