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AUTREMENT DIT — Brésil, franceinfo, Remington, Facebook News et radars anti-bruit

Illustration "Autrement Dit" - Claude Joyeux
Illustration "Autrement Dit" - Claude Joyeux

Chaque lundi matin, les infos que vous avez loupées, celles que vous n’avez pas comprises, et celles dont vous vous foutez  : autrement dit, l’actualité de la semaine résumée.

Un fabricant d’armes jugé responsable d’une fusillade aux États-Unis

Le fabricant d’armes Remington devra verser 73 millions de dollars de compensation aux familles victimes de la tuerie de Sandy Hook ont informé leurs avocats le 15 février. C’est la première fois qu’une entreprise d’armes est jugée responsable d’une tuerie. La fusillade à Newtown dans le Connecticut en 2012 avait fait vingt-six victimes. Sept familles devraient être indemnisées. Les familles avaient poursuivi l’armurier car il avait vendu une version du fusil semi-automatique AR-15, une arme militaire, au tireur.

Joe Biden a qualifié dans un communiqué cette décision d’« accord historique » en ajoutant qu’elle était le début d’un « processus nécessaire consistant à tenir les manufacturiers d’armes pour responsable dans la fabrication d’armes de guerre ». En 2021, les États-Unis ont été le théâtre de 28 tueries de masse selon l’ONG Gun Violence.

Les réseaux sociaux en ordre de bataille pour la présidentielle 

Meta, maison-mère de Facebook, WhatsApp et Instagram, a décidé de déployer, lundi 14 février, Facebook News pour les utilisateurs français. En parallèle du fil d’information classique, Facebook sera dédié aux informations vérifiées, principalement celles des médias nationaux et régionaux français. Accessible via un onglet, Facebook News sera divisé en deux catégories : une synthèse des grands titres de l’actualité et des informations présentées selon les intérêts sélectionnés par les utilisateurs. 

Accusé de participer à la transmission de fausses informations, notamment durant les périodes électorales, Meta décide de jouer le jeu de la clarté. Cependant, le service ne sera totalement disponible en France qu’en mai, soit quelques semaines après la fin de l’élection présidentielle. L’AFP, en collaboration avec WhatsApp, vérifiera les informations, photographies et vidéos envoyé à un numéro de téléphone via le service messagerie instantané : 06 47 08 70 46.

Les journalistes du service sport de France Info alertent

Le Syndicat national des journalistes (SNJ) a publié le 18 février un communiqué dans lequel ils alertaient sur la précarité des salariés du service sport de France Info alors même que les Jeux Olympiques de Pékin s’achevaient le week-end. Ils mettent notamment en avant la faible proportion de CDI dans la rédaction : sur une trentaine de journalistes seulement deux bénéficient de ce contrat. 78 % des journalistes engagés sur le planning de février 2022 sont en contrat précaire. Au niveau des jeunes journalistes 19 alternants sont passés par la rédaction et aucun n’a été titularisé. Ils exigent que la rédaction transforme les contrats précaires en postes permanents dès le premier semestre 2022.

Plus de 150 morts dans les inondations à Petropolis au Brésil

Cinq jours après les glissements de terrain qui ont détruit la ville de Petropolis (Etat de Rio de Janeiro) au Brésil, le bilan s’alourdit : le 20 février, plus de 150 personnes étaient décédées dont vingt-huit enfants alors que les recherches des personnes disparues se poursuivent. Plus de la moyenne d’un mois de pluie en février est tombé sur la ville de 300 000 habitant mardi 15 février provoquant des glissements de terrain meurtriers. D’après la police, les secours sont encore à la recherche de 165 personnes. Il est cependant très peu probable que des survivants soient encore extraits des décombres selon les autorités.

Mise en place de radars anti-bruit dans les agglomérations françaises

Les premiers radars anti-bruit ont été installés lundi 14 février dans plusieurs grandes agglomérations françaises. À Paris mais également en Île-de-France, à Nice ou encore Bron, ces outils sont pour l’instant en phase expérimentale, avant d’être étendus sur tout le territoire.  À la clé en cas d’excès, une amende de 135 euros.

Deux capteurs acoustiques, quatre micros mais également trois caméras : le principe est le même que pour un radar de vitesse. Les décibels produits sont mesurés sur une certaine distance et la plaque est relevée. Dans la capitale, au-delà des nuisances sonores momentanés, les élus de la majorité justifient la mise en place de ces dispositifs par des problématiques de santé publique : stress, troubles du sommeil ou encore problèmes cardiovasculaires accrus sont pointés du doigt.

RENNES-SUD

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