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26ème Cérémonie des Lumières de la presse internationale

Affiche officielle

Dans ce contexte si particulier pour l’univers cinématographique, toujours confronté à une fermeture brutale, la cérémonie des Lumières de la presse internationale découvre le palmarès de sa 26ème édition en huis-clos, sans public bien évidemment, revenant avec nostalgie sur le cinéma français de cette année.

Laurent Weil et Laurie Cholewa accueillent sur le plateau de Canal+ ce mardi 19 janvier des critiques de plusieurs nationalités, et les cinéastes, acteurs.trices récompensés par cette années 2020. L’Académie des Lumières, c’est cent vingt-trois journalistes du monde entier, de plus de quarante nationalités différentes. Après un hommage à Jean-Pierre Bacri qui nous a quitté ce lundi 18 janvier 2021, les nommés pour le Meilleur film de l’année sont dévoilés : Adieu les Cons d’Albert Dupontel, Deux de Filippo Meneghetti, Été 85 de François Ozon, La Jeune fille au bracelet de Stéphane Demoustier et Les Choses qu’on dit, les choses qu’on fait d’Emmanuel Mouret.

Si l’on déplore à nouveau l’infériorité des femmes dans cette catégorie – aucune pour cinq réalisateurs hommes – il est possible de se consoler avec Maïwenn qui reçoit un prix pour la mise en scène de son film ADN. L’année 2020 célèbre néanmoins l’amour avec un grand A, notamment avec les duos de Felix Lefebvre et Benjamin Voisin dans Été 85 et encore Martine Chevallier et Barbara Sukowa dans Deux. Flirts de jeunesse, premiers émois, ou relations secrètes, mûres mais silencieuses, déterminées et brûlantes, voilà les définitions de l’amour que nous offre le cinéma cette année.

Certains des films mentionnés durant la cérémonie sont sortis en salle malgré des conditions alarmantes, c’est le cas d’ADN et d’Adieu les Cons qui ont été exploités quelques jours uniquement, avant la fermeture et le deuxième confinement. La réalisatrice d’ADN déplore ce manque de considération et de communication de la part du gouvernement. Amertume, fierté, émotions, les réactions divergent entre les représentants présents ce soir-là, mais laissent un peu de chaleur et d’espoir alors que défilent devant nos yeux, les images de 365 jours de cinéma, ou presque.

Palmarès

Lumière du Meilleur film de l’année : Les choses qu’on dit, les choses qu’on fait de Emmanuel Mouret.

«  Je suis avant tout cinéphile et le cinéma que j’aime appartient à tous les pays du monde.  »

Emmanuel Mouret

Critique par Maze à lire ici

Lumière de la Mise en scène  : ADN de Maïwenn.

«  Je travaille avec rage et passion.  »

Maïwenn

Critique par Maze à lire ici

Lumière de la révélation masculine : Felix Lefebvre et Benjamin Voisin pour Été 85 de François Ozon.

«  Chacun des deux rôles n’existerait pas sans l’autre.  »

Benjamin Voisin

Critique par Maze à lire ici

Lumière de la révélation féminine : Noée Abita pour Slalom de Charlène Favier

Lumière d’animation : Josep d’Aurel

Critique par Maze à lire ici

Lumière de la meilleure image : Été 85 de François Ozon

Lumière du meilleur scénario : La jeune fille au bracelet de Stéphane Demoustier

Critique par Maze à lire ici

Lumière du meilleur acteur : Sami Bouajila pour Un Fils de Mehdi M. Barsaoui .

«  Chacun de nos personnages ne vit et ne tient debout qu’au travers du regard de l’autre.  »

Sami Bouajila

Lumière de la meilleure actrice : Martine Chevallier et Barbara Sukowa pour Deux de Philippo Meneghetti

Lumière du meilleur documentaire : Un Pays qui se tient sage de David Dufresne

Critique par Maze à lire ici

Lumière de la meilleure Co-production étrangère : L’homme qui a vendu sa peau de Kaouther Ben Hania

Lumière de la meilleure musique : Sílvia Pérez Cruz pour Josep d’Aurel

Lumière du meilleur premier film : Deux de Philippo Meneghetti

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