© Photo Illustration by The Daily Beast / Photos Getty.
A l’occasion des 50 ans du festival de Woodstock, Maze vous propose un petit voyage dans les années Flower Power, à l’énergie et au charme inimitable.
Jimi Hendrix – Little Wing (1967)
Ce titre, issu de l’album Axis : Bold as Love illustre bien le sens grec du terme “psychédélique” : rendre l’âme visible.
Marthe Chalard-Malgorn
The Who – Pinball Wizard (1969)
Titre remarquable du concept album Tommy, des Who, joué presque intégralement à Woodstock, le morceau raconte l’histoire d’un génie fou du flipper. Une énergie planante s’en dégage, et surtout beaucoup d’humour.
Marthe Chalard-Malgorn
Creedence Clearwater Revival – Fortunate Son (1969)
Titre de l’album Willy And The Poor Boy, il raconte l’histoire d’un jeune américain qui ne se reconnaît pas dans la folie de la guerre du Vietnam. Ce titre a été utilisé de nombreuses fois au cinéma, notamment pour le film Forrest Gump.
Marthe Chalard-Malgorn
Joan Baez – Diamond and Rust (1975)
Déclaration d’amour destinée à Bob Dylan, ce titre met en lumière la voix à la fois pure et puissante de celle qui, six ans avant la sortie de ce morceau, avait hypnotisé Woodstock.
Marthe Chalard-Malgorn
Janis Joplin – Me and My Bobby McGee (1971)
Comment parler de Woodstock sans évoquer la grande Janis Joplin. Récit d’un voyage de deux amoureux vers la Nouvelle Orléans qui chantent le blues. Écrite par Kris Kristofferson puis d’abord confiée au chanteur Roger Miller (1969), Janis enregistre ce morceau en 1970 pour faire une surprise à son bien aimé qui s’avère être ce fameux Kristoferson. Quelques jours après Janis meurt d’une overdose, laissant alors à Kris un morceau sur lequel pleurer..
Pauline Pitrou
Funkadelic – Maggot Brain (1971)
On ne vous dira jamais assez combien les chefs d’œuvres musicaux qui taquinent les 10 minutes sont rares. Issu d’un des meilleurs albums de P-Funk, Maggot Brain c’est un peu le titre qui te fout le blues, qui te tabasse mais qui te fait passer les 10 meilleures minutes de ta journée, même ton croissant au beurre hyper fondant du matin peut pas rivaliser.
Guillaume Lacoste
Stevie Wonder – Higher Ground (1973)
En 1973, Steve Wonder chante et interprète le funk au plus haut de sa forme. Accompagné du son unique de sa clav-wah, Wonder chante ses réflexions sur la vie et la réincarnation, nous invitant à réfléchir nous même à ces questions profondément humaines. Ce morceau est une véritable leçon de groove, et n’a toujours pas pris une ride.
Tristan Pilloix
Led Zeppelin – Going To California (1971)
Morceau planant de l’album Led Zeppelin IV, ce titre s’ouvre sur un soupir discret et rêveur qui laisse place au riff d’une guitare allante. Le groupe fit parti de ceux qui refusèrent de jouer pour le festival .
Marthe Chalard-Malgorn
Patti Smith – People Have The Power (1988)
Tardif, cet hymne à la liberté et à l’amour insuffle, à la fin des années 80, un nouveau souffle dans l’héritage des 60’s, Patti Smith se servant de cette énergie si particulière pour bâtir une chanson chargée d’espoir, de rêve et d’utopie.
Camille Tardieux
The Doors – The End (1967)
Si la fameuse formation n’a pas participé à Woodstock en 1969, c’est car Jim Morrison, en proie à ses addictions et de profondes crises de paranoïa, craint qu’on ne l’assassine. Un comportement qui en dit long sur le dark side de ces années lumineuses, aussi éphémère que ce groupe culte ayant délivré une des plus tristes et belles chansons du répertoire rock. Fin d’une époque, fin d’un monde, The End s’impose comme la conclusion idéale et tristement prémonitoire de cette playlist.
Camille Tardieux