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Carnet de voyage : deux jours à Hô Chi Minh-Ville

Les billets sont pris, départ pour trois semaines au Viêt Nam. Arrivée à Hô Chi Minh-Ville, avec des amies, nous y passerons 48 heures avant de nous envoler pour le reste du pays. 48 heures pour découvrir les surprises que réserve la capitale économique du pays. 

Hanoï ou Hô Chi Minh, le prix des billets d’avion a décidé pour nous : nous atterrirons à Hô Chi Minh. En nous renseignant un peu en amont, la ville n’attire pas tellement, les guides n’en retiennent pas grand chose et les forums de routards n’ont pas tellement plus à nous recommander. Mais après un (très long) voyage comprenant deux vols interminables et une sortie étouffante dans Beijing pendant notre escale, deux jours ne seront pas de trop pour récupérer. Mais que cache donc cette ville dont nous ne savons presque rien ? 

Place historique notable, Hô Chi Minh, couramment appelée “Sài Gòn”, est aussi bien marquée par l’histoire propre du Viêt Nam, que par la colonisation et la séparation puis réunification du Viêt Nam du nord et du sud, donnant à la ville un charme particulier. 

Jour 1


Après une nuit de repos nous quittons notre logement pour aller découvrir la ville. Nous longeons donc le Sài Gòn, nom de la rivière qui a autrefois donné son nom à la ville, et rejoignons le boulevard Nguyen Hué, en grande partie piéton qui nous amène face à l’hôtel de ville. Un immense bâtiment jaune qui lui donne presque des airs cubains, si le drapeau du Viêt Nam ne flottait pas à son sommet. 

Crédit louise leboyer
Hôtel de ville d’Ho Chi Minh. © Louise Leboyer

La découverte de la ville se poursuit jusqu’au marché Ben Thanh : un marché couvert difficile à décrire tant il regorge de choses diverses et variées. Entre les nombreux étals de fruits secs et épices, objets de décoration en tout genre et vêtements, sacs et chaussures de contrefaçon, nous ressortons assez rapidement du marché. Autour du bâtiment, les rues s’animent pour la soirée et, au-delà, de l’odeur persistante et relativement désagréable du Durian, fruit répandu en Asie du Sud-Est, nous sentons les odeurs des différents restaurants qui ne mettent pas longtemps à nous ouvrir l’appétit. 

Près du marché Ben Thành… © Louise Leboyer


Nous nous arrêtons au Street Food Market, un lieu couvert où de nombreux stands proposent de quoi ravir toutes les papilles. Bien que l’envie de tout goûter nous gagne, nous nous restreignons à des tempuras de calamars, brochettes de poulet-miel-sésame ou encore des rouleaux de printemps au crabe, le tout, accompagnés d’une Bia saigon, évidemment. Avant de regagner notre logement nous passons boire un verre à l’une des quelques adresses conseillées sur les forums : la Air 360 Sky Lounge, un bar au 24ème étage d’une tour, offrant un panorama incroyable sur la ville. Nous savourons nos cocktails en admirant la vue et en appréciant le premier semblant d’air frais de la journée. 

Crédits Louise Leboyer
Vue depuis l’Air 360 Sky lounge. © Louise Leboyer

Jour 2


Nous nous réveillons plus ou moins au rythme vietnamien. Ce soir nous prenons le train de nuit pour de nouvelles aventures, c’est donc le dernier jour pour découvrir la ville. Objectif du jour : voir la cathédrale Notre-Dame. 

Pour ce faire, nous rejoignons le Tao Dan park, un espace de verdure dans le paysage urbain. Vous pourrez y faire votre sport sur les nombreux appareils mis à disposition, si la chaleur et l’humidité n’ont pas déjà eu raison de votre motivation. Nous longeons le parc et arrivons face au Palais de la Réunification, un imposant bâtiment rappelant l’esthétique de l’architecture soviétique. Un peu plus loin, se trouve la cathédrale pour laquelle nous avons traversé une partie de la ville, cathédrale dont nous ne verrons pas grand chose puisque actuellement en travaux… 

Nous retournons donc du côté de l’hôtel De ville et sur le boulevard Nguyen Hué, où nous avions repéré une tour dans laquelle chaque balcon semble appartenir à un bar ou restaurant différent. Chaque étage propose donc de quoi boire ou manger pour toutes les envies. Sans trop nous fatiguer nous trouvons de quoi nous désaltérer au deuxième étage.

Crédits Louise Leboyer
Bâtiment de la rue Boulevard Nguyen hu. © Louise Leboyer

Sài Gòn, contrairement à ce qu’on peut lire, vaut le coup de s’y arrêter, surtout si c’est votre porte d’entrée dans le pays. La ville permet une immersion tout en douceur dans l’atmosphère vietnamienne. 

Un dernier conseil pour la route : Hô Chi Minh compte environ 9 millions de scooters, il faut donc s’habituer à traverser en forçant le passage, les conducteurs vous contournerons simplement. Effrayant au premier essai, vous prendrez vite le coup et traversez comme de vrais Vietnamiens. 

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