CINÉMA

Ciné news – Le Prix Louis-Delluc pour Christophe Honoré

Chaque semaine, la rédaction vous résume une semaine de cinéma. Festivals, cérémonies, tournages et autres événements, vous ne pourrez plus dire que vous n’étiez pas au courant.

Plaire, aimer et courir vite, heureux gagnant du “Goncourt du cinéma français”

Mercredi 12 décembre, le dernier film de Christophe Honoré, Plaire, aimer et courir vite est reparti avec le prestigieux Prix Louis-Delluc. Les critiques du jury ont pris la décision de récompenser “une oeuvre romanesque aux teintes bleutées où le cinéaste français retrouve la grâce naturelle de ses premiers films en peignant un amour impossible, entre Vincent Lacoste et Pierre Deladonchamps, sur lequel planent les fantômes de Koltès et Truffaut.” Sélectionné en compétition à Cannes, le film était sorti en mai dernier.  Considéré comme le Goncourt du cinéma. Le prix existe depuis 1937 et est porte le nom du premier critique et fondateur des ciné- clubs. Concernant, le prix du premier film, le jury n’a pas su se départager et il a été attribué ex-aequo à Jusqu’à la garde de Xavier Legrand et Les Garçons sauvages de Bertrand Mandico.

Juliette Binoche, présidente de la Berlinale

Après sa performance époustouflante dans High Life de Claire Denis, où elle incarnait une scientifique prête au pire pour maintenir en vie le genre humain, Juliette Binoche sera la présidente de la prochaine édition de la Berlinale. Un festival qu’elle connait bien, puisqu’elle y a remporté l’ours d’argent de la meilleure actrice pour son rôle d’Hannah dans Le Patient Anglais d’Anthony Minghella. En attendant la révélation du jury qui l’accompagnera, on pourra découvrir Juliette Binoche en rôle titre du prochain film d’Olivier Assayas, Doubles Vies ( 16 janvier 2019).

Copyright Ad Vitam

Plastic Man chez Warner Bros

Warner Bros a un nouveau projet en préparation : l’adaptation du DC comic Plastic Man. Le film, écrit par Amanda Idoko, sera une comédie, pour se rapprocher du personnage de la BD en question. Plastic Man, de son vrai nom Patrick “Eel” O’Brian, est un ancien ganster qui a acquis ses pouvoirs après avoir été laissé pour mort après un braquage, Plastic Man fait également parti de la Justice League, Pour le moment, aucun réalisateur n’a été annoncé pour ce film.

Un remake de Woman at war par Jodie Foster

Woman at war, le film du réalisateur islandais Benedikt Erlingsson, présenté à Cannes en mai dernier aura le droit à son remake américain. Le site Colliser a dévoilé que l’actrice Jodie Foster serait à la fois devant la caméra dans le rôle principal (interprété par Halldóra Geirharðsdóttir dans la version originale) mais aussi derrière. Elle a déjà réalisé quatre longs-métrages Le Petit Homme (1991), Week-end en famille (1996), Le Complexe du castor (2011) et Money Monster (2016) ainsi que quelques épisodes de séries pour Black Mirror, Orange Is the New Black et House of Cards. Le film raconte l’histoire d’Halla, une professeure de musique islandaise devenu militante écologiste mettant en place des opérations de sabotage contre l’industrie locale de l’aluminium.

 

Europacorp, le dernier combat

La semaine dernière, le magazine Variety nous apprenait qu’Europa Corp, société de production et de distribution de Luc Besson, fondée en 1992, allait fermer son département distribution d’ici la fin de l’année, et annoncait le départ de Philippe Kaempf, le directeur du département. Par la suite, Europa Corp avait tenu à démentir ces informations en rappelant que l’entreprise travaillait à “réduire ses frais généraux”. Cette semaine, pourtant, changement de déclaration puisque l’on apprend qu’Europacorp annonce un partenariat de distribution avec Pathé Films, portant sur trois films par an, sur une durée de trois années. En clair, les films déjà prévus dans le catalogue futur d’Europa Corp seront distribués par la société de Jérôme Seydoux. Cela commencera par la suite des “Petits mouchoirs”, Nous finirons ensemble toujours réalisé par Guillaume Canet dont la sortie reste fixée au 27 mars 2019.

Copyright Chris Delmas / Bestimage

Les critiques de la semaine :

Au festival de Cannes , Baptiste Thevelein a vu Une affaire de famille  de Hirokazu Kore-Eda, palme d’or de cette édition 2018. “Une photographie sublime suspend le temps autour de cette famille clandestine. Le scénario est en permanence servi par des acteurs et actrices d’une justesse impressionnante, plus jeunes y compris.”

J'entretiens une relation de polygamie culturelle avec le cinéma, le théâtre et la littérature classique.

You may also like

More in CINÉMA