CINÉMAFestival de Cannes

Cannes 2018 – Notre palmarès avant la cérémonie de clôture

Le rideau se fermera donc ce soir sur la 71édition du festival international du film de Cannes. Notre équipe s’est livrée à l’exercice subjectif du palmarès, en se basant sur nos critiques. Ce palmarès ne révèle donc évidemment pas les avis de chacune et de chacun des membres de notre équipe.

 

Palme d’or : Une affaire de famille, de Kore-Eda Hirokazu.

« Avec un réalisme clinique et une sobriété digne d’un documentaire, Kore-Eda pose sa caméra pour observer les comportements, les secrets de famille et, en vérité, les réalités de la cellule familiale. »

Grand prix : Capharnaüm, de Nadine Labaki.

« Capharnaüm, c’est la brusque parenthèse qui ouvre sur la réalité »

Prix du jury : Burning, de Lee Chang-Dong.

« Balançant entre réalisme et poésie, Lee Chang-Dong étire son histoire sur un fond politique qui parait très lointain. »

Prix d’interprétation masculine : Marcello Fonte dans Dogman, de Matteo Garrone.

« Marcello, est un personnage touchant, un homme sans âge, à l’apparence chétive. Revêtant tour à tour les habits d’un père, d’un dealer, d’un homme dévoué, d’un individu désabusé. Un homme singulièrement humain, transi de sincérité, et pleinement mis en relief »

Prix d’interprétation féminine : Zhao Tao dans Les Éternels, de Jia Zhang-Ke.

« Par les yeux de son personnage principal, le cinéaste chinois nous propose de prendre part à la mutation de la Chine contemporaine par plusieurs détails de mise en scène très intelligents »

Prix de la mise en scène : L’été, de Kirill Serebrennikov.

« Des propositions visuelles originales en clamant une ode à l’urgence de créer, d’être rebelle sous l’URSS. »

Prix du scénario : Trois visages, de Pawel Pawlikowski.

« Un village reculé attaché aux valeurs anciennes, où il n’est pas bien vu d’être artiste, le cinéaste en fait un reflet de son enfermement et un hymne à la création. »

Retrouvez également notre palmarès bien officieux issu de notre journal de bord :

Prix Un certain retard : Blackkklansman pour environ 1h30 de retard lors de la projection.

Prix Un certain connard : Lars Von Trier qui détrône Godard malgré son absence, ayant fait un FaceTime.

Prix Un certain panard : L’Ange pour le meilleur pied cinématographique.

Prix Un certain braquemard : À genoux les gars pour le son et l’image.

Prix Un certain traquenard : L’homme qui tua Don Quichotte, pour l’ensemble de l’histoire du film.

Prix Un certain tocard : Huang Jue, dans le film Un grand voyage vers la nuit.

Prix Un certain froussard : Marcello dans Dogman.

Prix Un certain vieillard : Kirin Kiki, grand mère dans Une affaire de famille.

Prix Un certain milliard : Solo, A Star Wars Story pour le coût de la production et de la communication au vu du résultat.

Prix Un certain billard : Un grand voyage vers la nuit pour ses belles scènes de billard aux boules chatoyantes.

Prix Un certain corbillard : Simone dans Dogman, pour la meilleure mort.

Prix du juron : Capharnaüm pour ses beaux chapelets d’insultes.

Prix du curry : Un Couteau dans le cœur pour ses scènes bien épicées.

La Cacaméra d’or : Under the silver lake, pour la scène où le protagoniste se fait tirer des WC.

La Palme de mort revient à Un Couteau dans le cœur pour l’ensemble des belles morts à l’écran.

La Palme de chlore revient à Le Grand Bain de Gilles Lellouche pour la piscine.

Co-fondateur, directeur de la publication de Maze.fr. Président d'Animafac, le réseau national des associations étudiantes. Je n'occupe plus de rôle opérationnel au sein de la rédaction de Maze.fr depuis septembre 2018.

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