Édito

L’édito de mars 2018

On est parfois si investi.e dans un projet qu’il est difficile de prendre du recul, de réfléchir à l’évolution de notre environnement immédiat. On est parfois tellement engagé.e.s dans une voie qu’on ne se rend même pas compte que l’on passe un temps fou à l’explorer.

Les formes d’engagement sont plurielles, elles ne se définissent que par nos actions, par ce que nous accomplissons réellement. Notre rédaction, l’équipe de plus de cent bénévoles que nous formons au sein du magazine Maze, en est un exemple. Les rédactrices et les rédacteurs qui ont composé les milliers d’articles que nous avons publié depuis 2011 ne sont pas venu.e.s avec la volonté de s’engager dans un projet associatif, d’intérêt général. Elles et ils sont venu.e.s avec l’envie de s’exprimer autour de sujets qui les passionnent, de rencontrer des personnes venues de toute l’Europe et même d’ailleurs, d’échanger et de découvrir de nouvelles choses. C’est ça, s’engager.

La force de cet engagement, c’est le choix. Le choix de pouvoir s’engager, pour une cause qui nous importe, pour une association par le bénévolat ou par le service civique, pour soi-même, pour la planète, pour un projet politique, et pour tout ce qu’on peut encore imaginer. L’engagement est partout.

Au-delà d’un média engagé, nous sommes un média d’engagé.e.s, et nous pensons que toute personne doit pouvoir s’engager, en se sentant libre, et légitime pour le faire. C’est ce que nous défendons, une nouvelle fois, dans ce numéro. L’obligation n’est pas une solution.

Co-fondateur, directeur de la publication de Maze.fr. Président d'Animafac, le réseau national des associations étudiantes. Je n'occupe plus de rôle opérationnel au sein de la rédaction de Maze.fr depuis septembre 2018.

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