Seulement cinq mois après Wonder Woman, DC Comics remet le couvert, poursuivant sa course contre Marvel. Pour cette fois, les superhéros se réunissent tous ensemble dans Justice League.
Voilà donc où nous en sommes. Après le bof Man of Steel, le presque réussi Batman v Superman, la purge Suicid Squad et le un-peu-moins-raté-mais-bon-voilà-quoi Wonder Woman, Justice League est la nouvelle aventure des superhéros encapés de DC Comics. Faisant directement suite à Batman v Superman et réalisé par le metteur en scène controversé Zack Snyder, on peut s’attendre à un minimum strict. En effet, si Batman v Superman était loin du chef-d’œuvre, il introduisait des notions intéressantes comme la lutte des deux Amériques, la divinisation d’un héros ainsi qu’une mise en scène stylisée.
Mais dans Justice League, on tombe de haut. Énumérons donc les défauts. Tout d’abord les personnages : bafoués, inutiles, têtes à claques, ils essaient pourtant d’amuser la galerie mais rien n’y fait. Par conséquent, ils font durer les scènes comme pas possible. Ils ne sont littéralement acteurs de rien, l’intrigue avance sans eux et les scènes se succèdent, les unes après les autres.
Des personnages inutiles et insipides

© Warner Bros
Dans les films de Zack Snyder, si le scénario n’est pas toujours du plus au niveau, il y a toujours une représentation des personnages qui force le respect. Ici, outre le fait que le scénario est évidemment tombée aux oubliettes, la réalisation est aussi à la traîne. Elle est rapidement expédiée, superficielle, criarde et ne traite rien, allant jusqu’à couper les phrases au milieu des dialogues. En bref, aucun point de vue.
Aucune émotion pendant deux heures
Alors, que reste-t-il ? Le méchant du film ? Oubliable. Les effets numériques ? Même pas. La musique ? Suicid Squad avait le mérite d’inclure (certes très mal) de bonnes musiques : The Rolling Stones, Queen, The Animals, The White Stripes, etc. Ici, on a droit au mythique Come Together des Beatles, un très bon choix. Si au moins ils ne l’avaient pas remixé.
Finalement, Justice League est un film vide. C’est tout simplement deux heures d’images qui ne racontent rien.