Hardware
#madebygoogle
Pixel
Ce mardi 4 septembre ce fut au tour de Google de présenter ses nouveaux appareils. Les rumeurs se sont sans surprises révélées vraies (on peut remercier Bell, Carphone Warehouse et Verizon pour les infos) et le public composé essentiellement de journalistes a pu (re) découvrir les pixel phones. Très honnêtement, on avait une sensation de déjà vu : de beaux téléphones surpuissants, mais assez peu excitants. Ils prennent de belles photos, sont jolis, embarquent les dernières technologies disponibles… Mais qu’ont-ils de nouveau ?
On notera tout de même que Google a réussi à troller Apple grâce à une technologie vieille de plus d’un siècle : la prise jack.
Les prix maintenant : de ~759 à ~1009 €. Google a donc inventé l’iPhone sous Android et c’est peut-être ça qui fait tout le tort de cet appareil : pour 100 ou 200 € de moins, il aurait fait un tabac. Le futur nous le dira, mais cette situation rappelle bien trop celle du constructeur de l’appareil, HTC et son HTC 10.
Daydream View
Peu le savent, mais Google a créé le casque de réalité virtuelle le plus diffusé dans le monde : le Cardboard. Contrairement aux autres casques, celui-ci utilisait un téléphone et un casque de carton. Le coût en était donc très limité, ce qui a expliqué cet immense succès. Avec Daydream et Daydream View, l’entreprise cherche maintenant à s’implanter sur la partie « sérieuse » du marché. Le programme Daydream est ainsi un cahier des charges qui permet aux téléphones d’obtenir une certification s’ils en remplissent les conditions, et le Daydream View le premier casque qui les peut accueillir.
Chromecast Ultra
La 4K et la HDR étant à la mode, le Chromecast avait besoin de s’adapter à ces nouveaux formats. Et ainsi fut-il ! Plus rapide, avec une meilleure image, il passe aussi au double du pris du Chromecast « classique ». Une caractéristique peut faire cependant la différence : la présence d’un port Ethernet pour ceux qui ont des soucis avec le wifi.
Compatible Android/iOS : 79€ en précommande
Home
Amazon a lancé il y a peu Écho et Alexa, un concurrent était pressenti chez Google. Celui-ci avait été officialisé il y a quelques mois à la I/O sous la forme du boitier « Google home ». Il s’agit en tout et pour tout d’un haut parleur Chromecast avec lequel vous pouvez interagir. Il s’intègre bien à Google assistant et peut répondre aux questions que vous lui poserez tout comme il peut lancer de la musique ou un film. Il peut aussi accéder à toutes vos données Google et même celles d’apps externes. Serez vous prêts à laisser un tel accès au géant californien dont le business, rappelons-le, est l’exploitation de données ?
Bonne nouvelle : comme les pixels, sa date de sortie en France est inconnue.
Compatible avec divers objets connectés : 129$ Disponibilité en France non annoncée

Wifi
En plus de tout cela a été présenté un système de boîtiers wifi. Celui-ci est plutôt destiné aux Américains qui ont de nombreux problèmes avec leur box. Ce boîtier appairé avec d’autres permet de créer un réseau dense et efficace dans toute une maison. Il utilise des technologies plutôt utilisées dans des réseaux professionnels mais garde un prix « raisonnable” de ~100€ l’unité ou ~215 € les 3 boitiers. Il s’agit du successeur des boitiers « Onehub » basés sur le même principe. En présentant ce produit, Google s’installe un peu plus dans le domaine des télécommunications et complète son offre déjà composée de Fi, un opérateur virtuel, Fiber, un service d’internet par fibre optique, et Loon, le projet d’internet par ballons.
Galaxy Note 7
Après des débuts quelques peu explosifs et un coûteux programme de rappel, Samsung a pu reprendre la commercialisation de son Galaxy Note 7. Le 1er octobre a marqué le début de la réouverture des ventes en Corée. Les autres pays devraient suivre sous peu. Afin de rassurer ses clients, la marque a ouvert plusieurs « Experience Zones » afin de pouvoir attirer et rassurer le public.
Pour ceux qui possèdent l’appareil, il existe un moyen simple de vérifier si vous devez le renvoyer : l’icône de la batterie est blanche dans les modèles dangereux et verte dans la seconde version qui n’explose pas. Une autre astuce est de chercher un carré sur l’étiquette de l’emballage.
Software
macOS Sierra
Après Microsoft, c’est au tour d’Apple de présenter la nouvelle mouture de son système d’exploitation. Outre les améliorations, de nouvelles fonction (sacrément utiles, il faut l’avouer) sont de la partie : le copier-coller « universel » par exemple, qui permet de copier sur un appareil, et de coller sur l’autre (on ne précisera pas que cela ne concerne que les appareils Apple). Les onglets, eux, permettent de se débarrasser des fenêtres qui se multiplient et enfin, last but not least, Siri arrive. L’assistant se révèle, tout comme Cortana sur Windows, utile dans la recherche de fichiers et d’informations. On sent dans le macOS la même maturité que l’on retrouve avec Android : celle d’un système abouti qui peut se passer de grande révolution, mais peut toujours obtenir des nouveautés bienvenues.
Mac : Mise à jour gratuite via iTunes

©Apple
Google Assistant
Apple avait Siri, Microsoft Cortana et Google la voix bizarre de la madame de Google now. Mais tout ça, c’est fini : L’assistant est là ! Présenté lors de la I/O 2016 (l’équivalent de la Keynote d’Apple), le Google assistant a pour vocation de remplacer peu à peu Google now. Il lui ressemble énormément, mais ses capacités et son intégration sont, eux, tout autres. Accessible à tous via Google Allo (évoqué plus bas dans cet article), il est aussi intégré dans les pixels et dans le Google home. Grâce aux dernières technologies d’intelligence artificielle et d’apprentissage technologique, le programme est à même de tenir une conversation quasi naturelle tout en fournissant toutes les informations dont on a besoin. Il est rapide, utile, pratique… mais n’est vraiment intéressant que via son intégration dans les pixels. C’est dommage, reste à espérer que Google change d’avis.
Web & Apps
Allo/Duo
Google les avait annoncés et chose promise, chose due, ses applications de chat et de visioconférence sont sorties ; fin août pour Duo et courant octobre pour Allo. Le défi est de taille : dans un marché dominé par Skype et Facetime côté visioconférence et Facebook Messenger et WhatsApp côté chat, le géant californien va devoir prouver qu’il peut mieux faire pour se faire une place. Le géant compte sur plusieurs arguments pour faire mouche :
Dans le cas d’Allo, c’est grâce à « l’assistant », au chat privé et aux stickers que Google pense pouvoir être meilleur que la concurrence. L’assistant est très pratique, mais pas encore traduit dans la langue de Molière (il est même mentionné qu’il ne s’agit pas d’une version finale). Les stickers sont quant à eux peu nombreux, mais plus originaux que sur Messenger, ce qui est plutôt agréable. Enfin, le chat privé qui n’offre que peu de nouveautés, vu et revu, reste toujours utile.
En ce qui concerne Duo, il y a peu à dire. En effet, l’application mise avant tout sur la simplicité : on ne peut qu’effectuer des appels vidéo et rien d’autre. Google s’occupe de tout, même des réglages de la vidéo. La fonctionnalité inédite est “Toc toc”, un aperçu de qui vous appelle avant de décrocher.
Comment conclure ? Ces deux applications sont à l’heure actuelle incomplètes, mais ont un bon potentiel. C’est peut-être ainsi que se résume cet été pour Google : pas mal, mais peut mieux faire.
Android/iOS : Gratuit
Snapchat
Les Google glass semblaient avoir définitivement refroidi les projets de lunettes connectées, mais c’était sans compter sur Snapchat – “Snap” depuis peu. Les Spectacles sont donc des lunettes qui se connecterons à votre téléphone pour y publier les moments que vous aurez pu capturer via les caméras embarquées. Esthétiquement plus belles que les Google glass, on a néanmoins vu mieux. En termes de fonctionnalités la limite est vite atteinte, et on peut se poser des questions sur leur durée de vie en termes d’usage… La solidité est aussi un point qu’il faudra surveiller. Le prix, enfin : Cent nous indique que 115€* pour des lunettes de soleil « jouet » n’est pas déraisonnable. Soit. Cela sera au consommateur de voir.
Compatible Android/iOS : 130$ Date de sortie non annoncé

©Snap Inc
*Conversion du prix US, il est probable que ce prix augmente de 15 à 20 % en arrivant en Europe
Postbox
Mon coup de cœur du mois, c’est Postbox V5, la bonne excuse pour mettre Outlook au placard de façon définitive. Alors oui, on entend déjà les recruteurs : « Comment ? ? ? Vous ne savez pas utiliser Outlook ? ». Effectivement, Outlook est vieux, pas pratique, lent… La liste est longue. Postbox quant à lui présente un grand nombre de fonctionnalités (que l’on retrouve dans Outlook), mais les présente de manière plus agréable, plus intuitive aussi et surtout plus rapide ! La gestion de multiples adresses mail est facilitée tant dans la réception que l’envoi avec une grande flexibilité dans l’affichage des messages, la gestion des pièces jointes plus simple et l’interface plus agréable. Un conseil : profitez des 30 jours de test, vous serez conquis(e)
Mac/PC : 33,60 € en promotion pour la version 5
Jeux Vidéos
PS4 Pro/Slim
C’est bientôt Noël et Sony l’a bien compris. En effet, vous avez absolument besoin des nouveaux modèles de PS4. Les nouveaux modèles, enfin, celui à 400€. Oui, la PS4 Pro est meilleure en termes d’image que son ancêtre. Mais avez-vous vraiment besoin d’en changer ? Pour les nouveaux acheteurs qui souhaitent une console qui dure, le choix est fait. Encore que la petite sœur, la PS4 Slim remplit globalement le même boulot, la HDR et la 4K en moins. Bon, il faut rester juste, et les jeux que Sony doit annoncer courant novembre pourraient changer la donne. Il faut aussi noter qu’ils sont compatibles avec tous les modèles de PS4.
PS4 Pro : 399€ Lancement le 10 novembre
PS4 Slim : 299€ Disponible depuis le 15 Septembre

©Sony Interactive Entertainment
Pokémon Go 2 mois plus tard ?
Pokémon ayant bien marché tout l’été, s’est-il trouvé dépourvu quand l’automne fut venu ? Cette prédiction, beaucoup l’ont faite. Néanmoins, peut-on considérer qu’un chiffre d’affaire de 2 millions de dollars par jour (~1,8 millions d’euros) soit un essoufflement ? Alors oui, cela fait une division par 8 lorsque l’on compare ce chiffre au pic estival de 16 millions. Le phénomène est aussi plus large : les joueurs de Pokémon Go sont des nouveaux joueurs sur mobile, le quart d’entre eux pour être précis. Plus amusant peut-être, près du tiers des joueurs a entre 16 et 25 ans. Cette force de mobilisation, certains la mettent sur le compte d’une nostalgie des jeunes adultes qui revivent toute une partie de leur enfance via ce jeu. D’autres l’expliquent par les mises à jour régulières du jeu. Une chose est sûre : il a su dépasser toutes les attentes et est en deux mois devenu un indispensable du jeu mobile.
Android/iOS : Gratuit
Plus d’info : https://newzoo.com/insights/articles/analysis-pokemon-go/ [En anglais]