Vendredi 29, samedi 30 et dimanche 31 juillet, la plage de Cabourg accueillait la quatrième édition du festival Cabourg mon amour. Larguez les amarres !
Ce nouveau festival, qui jouit d’un paysage sans pareil, au bord de la mer, est celui de la légèreté. Ici, bénévoles comme visiteurs sont plutôt parisiens, comme une escapade dans notre belle Normandie pour ceux qui vivent à la capitale toute l’année. « Sur tous les bénévoles, on doit être à peine 10 % de normands », rigole l’une des bénévoles.
Sur le site, deux scènes où les artistes se succèdent : la scène de la plage, et celle de la dune. Cabourg mon amour, acronymé CMA est un festival à la tendance électro. Dans la programmation, des groupes locaux à l’image de Samba de la muerte et l’un de ses musiciens lancé en solo Faroe, autant que des groupes nationaux comme Fishbach ou Paradis et internationaux à l’instar de Jagwar Ma, Ten Fe ou Jacco Gardner.
Les pieds dans le sable, une bière à la main, l’ambiance est à l’image des festivaliers, parisienne. Ici, on ne danse pas, on se trémousse. C’est seulement à la fin de la soirée qu’on ose se lâcher un peu. Les festivaliers semblent autant en représentation que les artistes sur scène. Toutefois, on peut retrouver son âme d’enfant à côté du filet où certains s’amusent au badminton ou au volley. A côté, des chaises longues pour se languir sous le soleil normand.
CMA se distingue par sa programmation plurielle, mais surtout par son ambiance unique. Ici, on est bien loin des préceptes des grands festivals de musique. Même pour seulement une heure, on y vient pour se détendre, en écoutant de la bonne musique et en profitant des quelques rayons de soleil, qui bientôt se couchera pour offrir un spectacle qui s’accorde parfaitement à l’électro des artistes. Pour tout un week-end ou pour seulement quelques instants, Cabourg mon amour a le potentiel des grands !