On connait tous The Strokes, influencés par tous, c’est LE groupe rock des années 2000. Leur dernière date française remontant à juillet 2011, chez Maze, on s’est décidés à aller au British Summer Time à Londres les voir pour leur deuxième et dernière date européenne de 2015 (leur première étant à Primavera à Barcelone). Un événement qui a réuni le monde entier.
Avec à l’affiche Beck, Future Islands, Temples, Public Service Broadcasting, The Wytches, Hinds, Gengahr, Yak et d’autres, ce fut une journée forte en émotion. Nous avons commencé la journée avec The Wytches, un groupe de rock-psychédélique, qui nous livrent un bon set de début d’après midi sous le soleil. Ensuite, Future Islands, Beck, suivis de Temples, mais on ne pensait plus qu’aux Strokes, on commence déjà à s’avancer pour être bien placés.
Sur les coups de 21h, la scène s’illumine avec en fond l’intro de 80’s Comedown Machine, la foule devient folle. Les New-yorkais montent sur scène et commencent par Is This It, la première chanson de leur premier album Is This It, symbolique. L’écran géant est en noir et blanc, mais si vous aviez vu les cheveux de Julian Casablancas vous comprendriez pourquoi.
Sans bla bla, ils enchainent avec Barely Legal, Welcome To Japan, You Talk Walk Way Too Much, Someday, Heart in a Cage et Hard To Explain. A ce moment là, on était tous refaits. La voix de Julian est impeccable, qui s’est vraiment améliorée depuis leur tournée en 2011. Les instrus sont parfaites, comme en 2001, je revivais mon adolescence en live. Julian commence son charabia sur les pogos qui rappellent les années 90, la beauté de Hyde Park et des arbres artificiels sur les cotés de la scène. On continue avec Vision of Division et Last Nite qui sont un sans faute, très populaires auprès des fans. Julian recommence son charabia, lui même ne sait plus ce qu’il dit « I should prepare this better, let’s keep this going and I’ll shut the fuck up then ! » et nous sortent Reptilia qui rend le public FOU ! Suivis de Machu Picchu, Automatic Stop et Undercover Of Darkness, leur tube de leur retour en 2011 avec Angles, et c’est à ce moment là que Julian nous souhaite un joyeux noël. Avant leur rappel, ils nous jouent One Way Trigger et New York City Cops. Après 5 minutes d’attente, ils reviennent avec Juicebox, You Only Live Once (oho !), (Julian ne peut pas remercier assez le public pour cette soirée) et terminent avec Take It Or Leave It, la dernière chanson d’Is This It.
Un concert loin d’être oublié, un sans faute, une setlist de fou, un son parfait, voilà c’était The Strokes.