Voyager : partir à l’aventure ou simplement profiter des plages paradisiaques des îles tropicales… Qui n’a jamais eu envie de faire ses valises et d’aller voir du pays ? Seulement, le porte-monnaie ne suit pas forcément, ou bien on ne sait pas quel moyen de transport choisir pour profiter pleinement du voyage. Voici quelques témoignages qui vont donneront envie de plier bagage sur le champ !
Tout d’abord il y a la voiture. Quatre roues, un moteur et plus ou moins 5 places, la voiture est le moyen le plus banal pour se déplacer. Classique, certes, mais qui peut devenir très intéressant selon l’usage qu’on en fait. Bon, d’accord, il n’y a pas des millions de possibilités d’utiliser une voiture mais voilà où je veux en venir : on peut voyager en famille, entre amis, et faire du covoiturage ! Prendre la route avec de parfaits inconnus peut en rebuter plus d’un, mais les rencontres que l’on peut faire grâce au covoiturage sont la plupart du temps très enrichissantes.
Je me souviendrai toujours de ces 18h de covoiturage du sud l’Espagne à Paris. On avait commencé par mettre nos énormes sacs parmi les citrons et les tajines marocains, et on en était entourés (sur nous, à nos pieds…). Le voyage commençait bien, à 5 dans une voiture pas bien grande et pour un trajet qui s’annonçait sans fin. Nos conducteurs, qui arrivaient tout droit de Marrakech, étaient déjà bien fatigués alors tour à tour, on a commencé à prendre le volant. Ce voyage fut pénible (je le reconnais) de par le fait que nous étions tout tassés mais je crois que c’est l’un des meilleurs que j’ai fait. Les discussions étaient des plus passionnantes et la solidarité qui se crée tisse de vrais liens.
Je recommande donc le covoiturage parce qu’en plus d’être accessible financièrement et enrichissant, il traverse les frontières et est désormais international.
Mais le covoit’ n’est pas la seule solution. Pour rester autour de l’automobile, il y a aussi l’autostop ! Aaah le stop… il faut oser tendre le pouce. Bien évidemment les « risques » que l’on prend sont plus ou moins les mêmes qu’avec le covoiturage : peut-on faire confiance aux personnes qui conduisent les voitures dans lesquelles on monte ? Noé, près de 200 voitures à son actif, nous raconte en quelques mots son expérience :
Qu’est-ce que tu aimes quand tu fais du stop ? « L’inattendu, l’aventure, les retournements de situation, faire des rencontres avec tout type de personnes, tantôt généreuses et prêtes à tout pour nous aider, tantôt tristes ou malheureuses et qui dévoilent toute leur vie pour vider leur sac devant un inconnu. Et voir les gens contents de nous aider. »
En quoi est-ce enrichissant ? « C’est enrichissant parce que ça ne coûte rien. C’est aussi enrichissant car on fait des rencontres atypiques que l’on ne peut faire dans aucune autre situation. »
T’as pas peur de te retrouver avec des gens « bizarres » ? « Non, j’ai jamais rencontré de personnes bizarres sur plus de 200 voitures même en pleine nuit, c’est une légende. »
Quand on fait du stop, il faut s’attendre à ne pas savoir exactement où on va atterrir. Il faut aussi savoir être patient parce que bien que le temps d’attente sur le bord de la route puisse ne pas durer plus de cinq minutes, il peut aussi être d’une heure, deux heures, trois heures ou bien plus encore. Mais l’avantage que l’on ne peut pas négliger est bien entendu le fait que l’on voyage gratuitement. Cependant, il est utile de se renseigner sur la légalité du stop selon les pays. En Espagne par exemple, non seulement le stop est mal vu mais il n’est surtout pas très autorisé. Dans certains pays comme la France, vous pourrez avancer à une vitesse correcte. Traverser la France en une journée est tout à fait possible, il faut simplement savoir trouver les endroits adéquats pour attendre le moins de temps possible, et surtout là où on ne risque pas de se faire faucher !
Quoi qu’il en soit, le stop est une très bonne expérience que je recommande à tous ceux qui rêvent d’aventures et qui sont ouverts d’esprits.
Après la voiture, il y a le train. J’en ai entendu, des éloges du voyage en train ! Au moment de choisir quel moyen de transport j’allais prendre pour me rendre en Espagne, la réponse de ma meilleure amie était toujours la même : « Et pourquoi pas le train ? ». C’est sûr que sur ce point, Emeline en connaît une couche, elle raconte son expérience dans son blog. Cet article, je vous le recommande au plus haut point car je ne suis pas très bien placée pour en parler. Si vous souhaitez redécouvrir le train, c’est le moment ou jamais de le lire !
Voyager dans les airs est parfois une des meilleures solutions pour faire de longues distances. L’avion a ses avantages et ses inconvénients. Il y a tout d’abord cette longue attente avant l’embarquement : l’enregistrement. On dit souvent qu’il faut arriver à l’aéroport deux heures avant le départ. Pour l’avoir fait plusieurs fois, c’est parfois totalement inutile d’arriver si tôt. Mais parfois bien pratique aussi ! L’attente à l’aéroport peut être plus longue que le trajet en avion lui-même. Bien entendu, tout dépend du lieu où vous souhaitez vous rendre ! Mais l’avion, c’est tout de même bien pratique : le trajet est vraiment raccourci et si on a la chance d’être côté hublot, voir la Terre du ciel n’est quand même pas donné à tout le monde. Et cette sensation au moment du décollage : plaqué contre le siège, la prise d’altitude très rapide qui peut faire légèrement tourner la tête, l’oreille interne qui ne suit plus. Je comprends maintenant pourquoi la ceinture est obligatoire au décollage et à l’atterrissage. Cette sensation de petite perte de contrôle de soi peut être désagréable mais peut aussi être tout à fait supportable. La première fois que l’on prend l’avion c’est surprenant, un petit rire nous échappe et puis on peut y prendre goût. Attention tout de même à ne pas trop y s’y faire, le porte-monnaie risque de rapidement se vider. Hé oui, l’avion c’est bien, mais généralement ça n’est pas donné ! Bien entendu, il y a des bons plans, à vous de les trouver !
Il existe encore de nombreuses solutions pour voyager : la randonnée, la bateau, le vélo, le chameau… Mais je ne vais pas prendre le risque de vous en parler sans trop connaître le sujet. Je vous laisse donc découvrir par vous-même toutes ces manières de parcourir le monde. Où que vous alliez, l’ingrédient essentiel à votre trip restera un bon sac-à-dos !
Bon vent !