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Autour d’une bière avec BRNS

Peux être connaissez vous BRNS ? Révélés lors de Rock en Seine édition 2013, le jeune groupe belge dénué de voyelles (prononcer “brains”) a partagé sa première bière des Papillons de nuit avec nous, et ça, ça n’a pas de prix.

Maze : Pourquoi le choix de ce nom ?

Tim (batterie et chant) : “Brains” pour un film de zombie « Le retour des morts vivants » de Dan O’Bannon vu il y a 3 ou 4 ans, les zombies arrêtent pas de crier “BRAINS” parce qu’ils veulent manger de la cervelle et ça faisait un peu partie de l’univers au moment de la création du groupe. On a enlevé les voyelles parce que c’est beaucoup plus facile à trouver sur internet par rapport à tous les autres qui contiennent “brains” dans leur nom, et puis c’était aussi une référence à tous ces groupes qui faisaient ça à l’époque à la MGMT.

Maze : Quand est-ce que vous avez débuté le groupe ?

Tim : Début 2010 le groupe a commencé, puis César est arrivé début 2012 donc un peu plus de 4 ans dont 2 ans et demi ensemble dans notre formation actuelle.

César (clavier et percussions) : A la base il y a surtout l’idée de faire une musique qui nous correspondait vraiment, on avait chacun un boulot, on a avancé pas à pas et c’est vrai qu’on a fait un succès très critique d’abord, et ça a été très chouette pour nous de faire des dates de qualité. Puis très vite on a eu la chance de faire de très bon festivals comme Rock en Seine où on était en découverte, c’était l’après midi mais la plaine s’est remplie très vite et c’était exceptionnel !

Maze : Vous aviez déjà fait les Papillons de nuit ?

César : J ‘étais déjà venu il y a trois ans avec un autre groupe, il n’y avait pas autant de monde mais on a pas encore eu vraiment le temps d’aller voir, on arrive tout juste de Paris, demain on repart pour l’Allemagne et Paris dimanche.

Maze : Vous avez un planning super chargé !

César : On récupère après coup, là c’est un peu le hasard du calendrier. On vient de rentrer de tournée en Allemagne, des dates plus “simples” qu’en France mais c’est vraiment ce qui nous correspond de jouer dans des clubs sympas. On est vraiment très heureux.

Maze : Vous faites partie des groupes qui prônez le retour au vinyle ?

Tim : Oui comme beaucoup je pense,c’est vrai que ça reste un bel objet, c’est cool d’avoir le visuel en grand. Ça permet vraiment de profiter d’un bel objet et d’un son un peu plus roots, un peu plus chaud,dans le groupe  on a tous racheté une platine.

Maze : Votre musique traverse pas mal d’horizons,  comment est-ce que vous la définissez ?

Tim : Le dénominateur commun c’est d’abord la pop, puis on a complété ça avec le post rock, le math rock la noise… On écoute énormément de choses et on ne se donne pas de limites quand aux inspirations et aux structures alambiquées des chansons, on a pas vraiment de limites par rapport à ça.

Maze : Vous avez des objectifs quant à votre futur ?

César : On réfléchit pas trop à long terme comme ça, on essaie d’exploiter les possibilités qui nous sont données, on a possibilité de faire ça comme métier pour l’instant grâce à l’État Belge, donc on essaye de rentabiliser ce temps un maximum et de faire ça intelligemment. Après dire si on sera toujours là dans 10-20 ans, on est pas encore en mesure de le dire mais déjà le statut d’artiste nous permet de faire ça à plein temps, pourquoi faire un vrai boulot alors qu’on peut ne faire que ça ? On est pas supers riches mais c’est devenu notre vrai boulot.

Pour toute tentative de corruption merci de demander la grille tarifaire à la direction.

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