Le début de cette édition se déroule sous la pluie, comme si le mauvais temps était désormais devenu une sorte de tradition pour ce festival. Mais il en faut plus pour décourager les festivaliers qui assistent tout de même aux concerts de Billy Talent et d’Asteroïd Galaxy Tour, avec ou sans parapluie. Puis, avec l’arrivée sur scène de Dionysos, la pluie s’arrête, et le soleil regarde. En effet Dionysos est l’une des très bonnes surprises de l’édition 2012 du festival. C’est la première fois qu’ils jouent à Rock en Scène, et pourtant, ils sont très à l’aise. Le public commence par danser le “Bird’n’roll“, danse inventée pour le tout dernier album du même nom, et des centaines de spectateurs battent des ailes dans un concert de sifflements, orchestré par Mathias Malzieu, qui slamme sur la foule jusqu’à rejoindre la scène du fond et de l’escalader, pour y chanter dans un mégaphone, puis il remonte sur scène et y invite une partie du public, au désespoir des agents de sécurité… Le soleil est bien revenu, et le public attend maintenant Bloc Party, qui eux aussi profitent de ce festival et s’amusent sur scène, dansant, jouant avec le public, avec un clin d’oeil aux Pussy Riots. Le public est déchaîné (nos rédacteurs ont failli mourir étouffés) mais les chansons se ressemblent un peu toutes, ce qui est dommage, on aurait attendu peut être plus d’originalité ou de surprises. La nuit tombe, et Bloc Party fait ses “au revoir”. On attend maintenant la tête d’affiche de la soirée, Placebo. Une lumière rouge s’allume en déclenchant les hurlements du public, puis le groupe entre quelques minutes plus tard. Pour ceux qui connaissent le groupe, ce concert est sans surprises, à part le nouveau titre, B3, joué pour la première fois en France. Mais le groupe peut compter sur le charisme exceptionnel de ses membres pour donner un concert et faire hurler le public. La sécurité verse de l’eau sur les premiers rangs et récupère des dizaines de personnes qui ont succombé à la foule, à “l’effet Placebo“.
Voilà, vous avez un aperçu du festival, pour un article beaucoup plus complet accompagné d’une interview du groupe Dionysos, rendez-vous dans le prochain numéro de Maze Magazine !
