Il y en avait certains qui étaient dans l’est de la France pendant ce week-end du 14 juillet, c’est à dire à Musilac, et d’autres, comme nous, se situait à l’ouest du pays, aux Francofolies de la Rochelle. Le plus connu des festivals de musique francophone accueillait cette année Revolver, Shaka Ponk, Birdy Nam Nam, Dionysos, Brigitte ou encore Julien Doré. Pour les plus pointus ou friands de nouvelles découvertes, ils n’étaient pas oubliés : Soko, Mina Tindle, Para One, Lescop ou Marshmallow étaient de la partie. Et malgré l’annulation des concerts en plein air le 13 juillet suite aux nombreuses rafales de vent, cela n’a pas empêché aux festivaliers de faire la fête et de profiter de ce pot-pourri d’artistes francophones, aux multiplies sonorités.
La soirée du 14 juillet présentait tous les syndromes : à la fois rebelle, douce, dansante, électrique, et doté d’un petit imprévu : la pluie ! Celle-ci a d’ailleurs rafraîchi l’ambiance de la fosse et des gradins, qui étaient chauds pour cette soirée de fête nationale. Premier groupe de la soirée à monter sur scène, Revolver. Avec un second album “Let Go” sorti en mars dernier, le trio parisien était en forme pour chauffer le public. Leur dernier album est vraiment bon, surtout en live, à tel point qu’on préfère la version live qu’en studio. Bonus : certaines chansons de leur premier album ont été joués ! Après ce petit échauffement, c’est au tour de General Elektriks. L’un de nos coups de cœur de cette soirée. Une ambiance de folie, une énergie d’enfer, des chansons entraînantes, la recette fonctionne. Quant à Izia, vêtue d’un chemisier noir transparent, un slim noir et des talons assortis, jouait la féline rock n’roll sur les mélodies de son dernier opus “So Much Trouble“, accompagné de son énergie et de ses speaks qui sortent de l’ordinaire entre deux chansons. Par contre, Moriarty se démarquait des autres artistes, en invitant quelques guests, notamment Emily Loizeau. Un petit moment de douceur et d’émotion. Après le feu d’artifice, Pony Pony Run Run a électrisé la soirée, aux chansons électro-rock qui a transformé la fosse de la scène Saint Jean d’Ancre en dance-floor géant. De même que C2C, qui nous a offert notamment une version live de “Down The Road” absolument délicieuse, qui a ainsi mis un point final à cette soirée très attendue et qui a tenu ses promesses.
Le lendemain, on assiste alors à un concert gratuit et c’est un groupe d’électro-rock de Nancy, se nommant The Aerial, fait alors sensation sur la scène de l’Horloge Rouge. Un live énergique, un rock électrisant, ces quatre jeunes garçons dans le vent ont un avenir devant eux. Et c’est deux heures plus tard qu’on entre au Diane‘s, une petite salle de concert à l’ambiance plus intimiste que la veille, pour le concert de Lescop, Mustang et La Femme. D’ailleurs, le premier à enflammer la scène, c’est l’ex-leader d’Asyl, Lescop, qui revient sur ses terres natales pour nous présenter son projet solo, entre new-wave eighties et textes rappelant Étienne Daho à ses débuts. Sa performance a été maîtrisée du début à la fin, dévoilant à l’occasion quelques chansons inédites qui figureront sur son premier opus, attendu pour l’automne. Au tour de Mustang, qui nous a offert un live tout aussi exceptionnel que le précédent artiste. Ils ont confirmé ainsi leur statut de nouveau groupe de rock vintage aux sonorités sixties sur la nouvelle scène. Afin de boucler le tout, La Femme s’est emparé de la petite scène afin d’interpréter les titres de leurs EPs, et ainsi de nous transporter dans un univers alliant surf tropical, pop française des eighties, pendant près d’une petite heure. Un vrai coup de cœur.
Et c’est ainsi que cette édition intense des Francofolies se referme. A l’année prochaine !
Rédigé par Marion, Elise et Emily.