MUSIQUE

Blunderbuss – Jack White

C’est tout chaud, ça vient de sortir et c’est l’album solo de notre cher Jack White, ex leader des White Stripes mais aussi figure emblèmatique des Raconteurs ou encore des Death Weather avec Alison Mosshart. Il nous fait la gentillesse de nous offrir Blunderbuss qui est sorti le 23 Avril dernier. Drôle de nom pour un album puisqu’il s’agit d’une arme mais cela laissait présager qu’il allait faire “Boom”. Ayant produit les albums de plusieurs artistes et depuis la fin de son groupe avec Meg White, notre américain d’origine polonaise laissait penser qu’il souhaitait faire une carrière solo .

Il nous a mis l’eau à la bouche en mettant en ligne deux chansons intitulées Love interruption et Sixteen Saltines. Il est à la fois bon au piano et à la guitare ce qui rend son album très éclectique. Le piano, cet instrument qui fait que les chansons sont mélodieuses. En écoutant cet album j’ai eu envie d’aller m’asseoir sur le bord d’une falaise pour regarder la mer. Des paroles parfois troublantes, dérangées et poétiques.

L’album commence avec Missing Pieces, qui est une chanson très calme avec une intro au piano électrique, qui parle d’un éléphant qui utilise un téléphone, serait-ce un clin d’œil à l’album Elephant des White Stripes ? 

On continue ensuite avec Sixteen Saltines et Freedom 21 qui vraisemblablement parlent d’une fille. Cette personne féminine revient dans d’autres chansons : I’m shakin’ et Trash Tongue Talker. La première dépote avec des rifs de guitare à réveiller ta maman, dans la deuxième le chanteur nous montre qu’il sait rapper.

En parlant de mamans, dans Love interruption, la chanson qui vient ensuite, Jack White parle de l’assassiner et il parle aussi de l’amour, qui l’a perturbé et nous jure que ça ne recommencera pas.

Débarque ensuite Blunderbuss qui est quand même le titre de cet album ! Magnifique chanson à la guitare acoustique et au piano, qui est une chanson très sensuelle et qui parle de séduction. 

La chanson suivante, Hypocritical Kiss, est aussi une belle chanson au piano qui parle de l’hypocrisie (qui serait ici celle d’une personne en particulier).

Wheep Themselves to sleep, elle, semble parler du monde de maintenant comme si celui-ci était un spectacle.

La chanson Hip (Eponymous) Poor Boy laisse penser que le chanteur parle de lui et se considère comme un pauvre garçon. Il parle aussi de lui dans On and on and on.

Ensuite Jack White pense qu’il devrait aller dormir (I guess I should go to sleep) et il y a dans cette chanson toujours cette personne féminine mystérieuse, présente.

Enfin Take me with you when you go est la dernière chanson qui finit bien l’album. Elle a des airs de chansons celtiques.

Il y a de très belles chansons au piano et beaucoup de chansons qui sonnent très folk, parfois presque même très country. Un album qui parait un peu bizarre à la première écoute. Oui, c’est très différent de ce que l’on avait l’habitude d’entendre avec les White Stripes mais on s’y habitue très vite, et on devient  fan malgré l’atmosphère sombre qui s’en dégage. En live Jack White à décidé d’être accompagné de deux orchestres. Un qui est exclusivement féminin et l’autre masculin. Pour quelles chansons a t-il choisi l’orchestre féminin ? Pour quelles chanson a t-il choisi l’orchestre masculin ? A vous de le deviner.


Justine, 21 ans. j'habite sur Lyon. Ne me demandez pas pourquoi j'aime la musique. En fait je crois que c'est la musique qui m'aime. Et comme le dit si bien ce fameux poème " La musique adouci les mœurs ". Donc tu sais ce qu'il te reste à faire.

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