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Première édition du Festival CinéBaltique – Portraits de femmes

Une affiche jaune et beige présentant les informations principales sur le festival cinebaltique, qui a lieu au cinéma l'Arlequin du 6 au 9 février 2025.
© Jurgis Griškevičius

Aujourd’hui, et jusqu’au 9 février, s’ouvre la première édition du Festival CinéBaltique au cinéma l’Arlequin. Une sélection placée sous le signe des figures féminines.

Mis en lumière à New York, Londres et Boston à travers différents festivals, le cinéma baltique s’installe désormais à Paris. Pour cette première édition de CinéBaltique, Festival des cinémas estonien, letton et lituanien, dix-huit courts métrages et six longs seront projetés en présence d’invité·es. Avec une sélection éclectique mêlant fictions, documentaires et projets de restauration, le Festival fait la part belle à un cinéma encore méconnu du public français.

Et au milieu, règne la famille 

La programmation de cette première édition gravite autour d’un thème central : les relations familiales. Le thriller psychologique Lioness, réalisé par Liina Triškina-Vanhatalo, raconte l’histoire de parents désemparés face au comportement de leur fille Steffi. La cinéaste met en scène la figure d’une mère prête à tout pour sauver sa fille, quitte à commettre l’impardonnable. 

Le film de Laurynas Bareiša, Drowning Dry, observe également de très près la complexité des relations intrafamiliales. Prix de la meilleure réalisation au Festival international du film de Locarno 2024, il propose un regard presque documentaire sur le quotidien de deux familles en vacances.

Le public aura également l’occasion de (re)découvrir le drame musical Quatre Chemises blanches de Rolands Kalniņš, sorti en 1967 et présenté restauré en Sélection Cannes Classics en 2018. Côté court, trois sélections seront projetées tout au long du Festival, naviguant entre animation, fiction et documentaire.

Femmes, mères, épouses

A l’intérieur de ces histoires familiales, la première édition du festival brosse aussi avec brio de nombreux portraits de femmes. Des femmes, certes, mais aussi des mères, des épouses, des filles. Une juxtaposition de rôles qui n’est pas toujours aisée à supporter. De l’épouse décontenancée deThe Exalted, réalisé par Juris Kursietis, à la mère inquiète de Lioness, CinéBaltique met en avant des figures féminines fortes et pleines de complexité. 

Toxic, réalisé par Saulė Bliuvaitė, et Léopard d’or du Festival de Locarno 2024, sera présenté en avant-première lors de la cérémonie d’ouverture. Le film fait également partie de la sélection du festival Regards Satellites. On y suit le parcours de deux adolescentes, Marija et Kristina, qui tentent d’échapper à la morosité de leur quotidien en intégrant une école de mannequinat. 

Le documentaire Smoke Sauna Sisterhood, réalisé par Anna Hints et projeté lors de la cérémonie de clôture du Festival, plonge le spectateur au cœur des saunas sacrés d’Estonie. La caméra de la réalisatrice s’immisce dans l’intimité de ce lieu où l’écoute est maître. Les femmes y parlent d’éducation, de relations sexuelles, ou encore de parentalité, avec transparence et honnêteté. La cinéaste présentera également son court-métrage Sauna Day, co-réalisé avec Tushar Prakash.

Rendez-vous au cinéma L’Arlequin, dans le 6ème arrondissement de Paris, dès aujourd’hui. Le programme complet est à retrouver sur le site de CinéBaltique.

Bande annonce du Festival CinéBatlique

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