Maze était à la Gaité Lyrique pour le concert de Jacques, avec Neniu en première partie. C’était le 12 janvier 2024. On vous invite à revivre cette soirée riche en sensations.
On monte les escaliers orange, lisant les divers stickers et mots laissés par d’autres avant nous. On joue avec les images de nos corps déformés. Puis on entre dans la salle revêtue de sa myriade d’écrans. C’était le 12 janvier 2024, à la Gaîté Lyrique. Neniu et Jacques pour nous accueillir, une soirée riche en sensations.

Neniu, cyborg troubadour accompagné de ses créatures 3D nous salue le premier. En réalité, c’est une de ses créatures qui présente son artiste. Présentateur, musicien, teneur de pancartes, araignée-boule de disco : Neniu n’est pas seulement accompagné de son drumpad et de sa guitare. C’est ainsi que cet artiste répand sa chaleur humaine sur son public, usant de ses multiples talents d’artiste. Dans un magnifique hommage au numérique, sa musique et ses animations 3D nous emportent peu à peu dans une autre réalité, poétique et loufoque. On danse, on chante, on applaudit. Même sans son acolyte 3D, on n’aurait pas pu s’en empêcher.
Après avoir rempli notre cœur de joie et fait grincer nos rotules, Neniu nous quitte dans une pluie de bisous qui volent.
C’est au tour de Jacques d’installer son laboratoire d’expérimentation d’heureux accidents sonores, où les objets se mettent à chanter pour faire danser les images à faire tourner la tête. Pour cette nouvelle scéno, Jacques nous a non seulement préparé de nouveaux dispositifs – enregistrement son et vidéo live de ses objets – mais également des chorégraphies en phase avec ses distorsions. Avec un sens désarmant de spontanéité, notre savant fou joue pour nous, de nous, avec nous.

On écoute le vent, on regarde un crapaud ; ça tape dans un tronc, ça tape du pied. Le sol rebondit, on n’a plus besoin de danser. Ce que l’on est venu trouver, Jacques le sait, c’est une liberté.
Dans ce florilège d’images, de sons, de corps et de voix, je repars avec une question : est-ce que, de la même manière qu’il y a du vide dans la matière, il y a du silence dans le son ?
Nathia