© Elisa Grosman
#47 Pour mieux connaître les horizons musicaux des artistes que l’on aime et que l’on soutient, quoi de mieux qu’une playlist ? Au tour du jeune groupe lyonnais Eisbear de nous livrer sa sélection éclectique et électrique.
Parcels – Bemyself (2018)
« Tout ce qu’on aime : du groove, des choeurs et George Harrison. »
Bee Gees – Reaching Out (1979)
« Best ever groupe pour des ballades et autres slows que notre génération n’a jamais connu. L’album tourne en boucle depuis 2 semaines à l’appart (on vit ensemble). Bref gros coup de coeur. »
MGMT – When You Die (2017)
« À écouter seulement quand tu en meurs d’envie. »
Grauzone – Eisbär (1981)
« Pas vraiment besoin de vous expliquer pourquoi… »
Indochine – 3ème sexe (1985)
« Littéralement le morceau le plus écouté dans nos soirées endiablées. On s’est beaucoup attaché à Indochine pour l’esthétique de notre 1er Ep. Un peu déçu de la reprise…. »
Rage Against The Machine – Bullet in Head (1991)
Mattis « Hop , deuxième claque – après The Police. Cette fois ci à l’adolescence. Même scénario, dans une voiture, petit skeud, un peu rouillé après un long trajet, il nous reste 15 minutes et d’un coup j’entends RATM pour la première fois. Au début je ne comprends pas, bien trop perturbé, fasciné. Tout le monde sort et je décide de rester dans la voiture pour réécouter, je me remets en boucle Bullet In The Head. Je prends le CD et je l’embarque dans ma chambre pour avoir plus de place pour sauter. »
Prefab Sprout – Faron Young (1985)
Hugo « Noé et Mattis alors en voyage durant l’été 2020, nous envoient sur la conversation de groupe l’album Steve McQueen. On rigolait bien du nom du projet que d’ailleurs, personne ne connaissait. Finalement derrière ces syllabes bien étranges se cachait bien plus qu’une blague. C’est de loin la première fois où j’ai poncé un groupe de la sorte. En boucle, littéralement en boucle. »
Arnold Schoenberg – Friede Auf Erden (1907)
Axel « En seconde au lycée, je faisais partie d’une classe de chorale qui faisait partie intégrante du cursus que je suivais. Vous suivez ? Une chorale un peu plus poussée pourrait-on dire. C’est dans ce contexte que j’ai découvert Arnold Schoenberg et la musique atonale et dodécaphonique. C’est cette éducation classique qui m’a formée sur l’aspect mélodique et harmonique et je dois dire que nous travaillons désormais avec Eisbear pour être aussi pertinents que Friede auf Erden ! »
Kurt Elling – Nature Boy (1997)
Clément « J’ai découvert ce morceau au Conservatoire de Lyon grâce à un chanteur qui m’a demandé de l’accompagner sur ce morceau pour son examen ! Ce morceau m’a transporté, et a été un coup de coeur ressenti dès les premières paroles chantées par le crooner américain Kurt Elling. Ce morceau est un standard de jazz écrit à l’origine par le compositeur Edhen Abhez ! Ça a été un des plus grands succès pour Nat King Cole (pianiste jazz) qui l’a repris parfaitement. Pour moi le solo de Kurt Elling, dans cette version remasterisée, fait partie d’un des meilleurs solos dans l’histoire du jazz pour un chanteur, et les versions lives sont d’autant plus impressionnantes ! »
Suede – The Blue Hour (2018)
Noé « Sans doute le meilleur album de Suede. Une charge lyrique incroyable pour cet opus qui ne se confond pas en excuse lorsqu’il s’agit d’envoyer la sauce à coup de gros arrangements et de d’effets bien sentis. Les envolées de Brett Anderson semblent sortir tout droit des méandres d’une âme sombre ou s’entremêlent passions et désillusions. Du bon goût en masse. »
En bonus, la session live de leur titre It’s Over.