#34 – Pour mieux connaître les horizons musicaux des artistes qu’on aime et qu’on supporte, quoi de mieux qu’une playlist ? Au tour de Holden Lou, jeune musicien français résidant à Londres amoureux du post-Punk et du jazz qui nous livre une sélection aux accents très américains.
MIKE – October Baby (2018)
« Pour la beauté de ses prods et la qualité de ses textes qui prônent espoir et paix de l’âme. On est également influencés par les mêmes scènes issues de Londres et de New-York. Sans évoluer dans le même genre, je retrouve une vibe commune dans sa musique comme dans la mienne. »
Show Me The Body – Arcanum (2020)
« SMTB parce que pour moi c’est justement ce qui se fait de mieux à New York en ce moment. Aussi bien sur scène, parce qu’on aime les punks à banjo, qu’en dehors avec leur collectif CORPUS qui fait énormément pour les musiciens et habitants désoeuvrés de la ville. »
The Garden – California Here We Go (2016)
« Pour le fait qu’ils n’aient pas de limites dans leur processus créatif, l’univers est détruit et reconstruit à chaque album. Il en ressort un punk vraiment libre qui m’influence énormément. J’ai aussi un gros faible pour les basse/batterie bien crades. »
Do Nothing – Gangs (2019)
« Un groupe de Nottingham que j’ai découvert en live et que j’ai fini par retourner voir plusieurs fois. Je me retrouve énormément dans la façon dont le chanteur écrit ses textes. C’est d’abord un collage de phrases écrites à la volée un peu partout, tout le temps, et ça s’affine au fur et à mesure en gardant son côté aliéné dans l’afflux d’images très diverses qui s’entrechoquent. »
Sonic Youth – Brother James (1991)
« Ce morceau et Sonic Youth en général sont pour moi une référence en terme d’énergie et d’utilisation des guitares pour provoquer un chaos sonore. »
Django Reinhardt – I’ll See You In My Dreams (1924)
« Une autre référence guitaristique, probablement la plus importante. J’ai énormément appris de cet homme et de sa musique et en apprend encore tous les jours. Je retrouve dans sa musique une sensation de liberté et de chaos, un chaos pensé pour faire rêver. »
Tommy Dorsey (Frank Sinatra & Pied Pipers, vocal) – I’ll Never Smile Again (1940)
« On a rarement fait mieux en terme de chanson d’amour. Les standards dans ce style m’ont appris à apprécier la beauté dans la simplicité, dans la musique et dans les mots. »
James Blake – I’ll Come Too (2019)
« Toujours dans le registre de la chanson d’amour mais moderne cette fois-ci. Elle représente bien la sensation de dépendance provoquée par ce sentiment. »
Martial Solal – La Mort (1960)
« Parce que la Nouvelle Vague et le puit d’inspiration sans fond que sont les BO composées dans les années 60/70. Particulièrement pour le cinéma italien et français. »
The Velvet Underground – I Found A Reason (1970)
« Ma favorite. La chanson qui restera toujours près de moi ou jamais très loin. »
En bonus, le tout premier single écorché de Holden Lou Monochrome.