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LE FILM CULTE – « Cloud Atlas », pour les siècles des siècles

Copyright Jay Maidment / Warner Bros

Chaque mois, la rédaction de Maze revient sur un classique du cinéma. Le mois dernier, nous rendions hommage à Eyes Wide Shut le dernier film de Stanley Kubrick, qui fêtait ses vingt ans. Maze se penche désormais sur Cloud Atlas, le film hybride et mal aimé des soeurs Lana et Lilly Wachowski et Tom Tykwer.

Culte. Racine de culture, cultiver. Sempiternelle question : qu’est-ce qu’un film culte ? « Dans culture il y a culte et toute culture est une manière de piété.  » écrivait le philosophe Alain (Préliminaires à la mythologie). Concernant le 7e art, si la question de la beauté n’est pas un critère majeur pour adouber une œuvre du terme « culte », le sens se rapproche en effet de la religion. La distinction se fait alors avec le « chef-d’œuvre », film abouti atteignant une certaine perfection stylistique, canonisé par les critiques, chercheurs, professeurs et collectionneurs de pellicules en tout genre.

Le film culte réunit autour de lui des fanatiques, des groupuscules d’adorateurs fascinés par l’objet auquel ils vouent une passion démesurée. Il est objet qui fascine voir obsède les adeptes. Ceux-ci vont jusqu’à créer un imaginaire autour et inventer une culture propre, une culture pop. Grands films romanesques comme Autant en emporte le vent ou le (trop) vénéré Titanic, sagas et films visionnaires, Jurassik ParkStar WarsOrange mécanique, ou comédies générationnelles, Maman, j’ai raté l’avionLe Journal de Bridget Jones  ; pour citer des films visant des publics hétérogènes. Si certains parviennent à obtenir ce statut auprès des spectateurs peu de temps après leur sortie en salles – et parfois même auprès des critiques – d’autres restent longtemps confidentiels, prisés par des cercles infimes, redécouverts en VHS, en DVD ou sur des plateformes, créant ainsi leur communauté de fans grandissant avec le temps.

Si Matrix est déjà idolâtré, Cloud Atlas (2013) n’a pas encore trouvé ses disciples, pourtant sa radicalité, son échec commercial (385 266 entrées en France et 26 181 455$ de recettes aux États-Unis) et sa distribution époustouflante en fait d’ores et déjà un film singulier, en dehors de tout système. Considéré comme le film indépendant le plus cher de l’histoire et nommé «  pire film de l’année  » par le Times, détesté par la majorité des critiques criant à l’esbroufe et au navet fumeux, il est réputé génial par d’autres criant «  Au chef-d’œuvre !  ».

Depuis 2013, La Cartographie des nuages (titre français du roman originel) ne laisse pas indifférent, il crée le débat, et si on en croit le nombre incalculable de critiques et de notes positives d’internautes sur les plateformes où ils peuvent s’exprimer librement : AlloCiné, SensCritique, Vodkaster ou sur les blogs indépendants ; il semblerait que le film soit sur le juste chemin pour s’imposer dans les siècles futurs. Ce monument de seulement six ans d’âge possèdent quelques défauts visuels ou narratifs qui deviendront attachants au fil des années. La marque d’un film culte, d’un Showgirls des années 2010 (film de Paul Verhoeven considéré comme le pire film de l’année à sa sortie en 1995 avant d’être redécouvert et adulé en 2016). Comme quoi, un film culte, ça se cultive, particulièrement quand il s’agit de cinéastes visionnaires comme les sœurs Wachowski.

Copyright Jay Maidment / Warner Bros./ Tom Tykwer, Lana Wachowski, Lilly Wachowski, 

Genèse

En 2004, l’écrivain britannique David Mitchell fait publier son troisième roman, paru en français sous le titre La Cartographie des nuages. Une oeuvre-monde de 600 pages divisée en six histoires s’étendant de 1849 à 106 ans « après la chute » de notre société. L’auteur ne choisit pas de style, ni de genre littéraire, il en embrasse plusieurs : journal, épistolaire, polar, roman d’aventure contemporain, science-fiction et récit oral post-apocalyptique. La structure de Cloud Atlas divise chaque période spatio-temporelle en deux quand celles-ci atteignent leur paroxysme, seule la dernière est dans son intégralité au centre du livre. Cette structure se présente ainsi : 1-2-3-4-5-6-5-4-3-2-1. 

La légende raconte que la comédienne Nathalie Portman prêta ce best-seller à Lana Wachowski – qui est encore Larry – sur le tournage de V pour Vendetta, dont les créatrices de Matrix sont à l’origine du scénarioIl ne leur en fallut pas plus pour acquérir les droits la même année et pour penser à leur ami cinéaste allemand, Tom Tykwer – déjà spécialiste dans l’adaptation de roman réputé inadaptable (Le Parfum) – pour les rejoindre dans cette longue aventure. Plusieurs péripéties de production, de financement et de distribution plus tard, le tournage de ce film américano-germano-hongkongais-singapourien, est finalement inauguré. 

Deux équipes de tournages en parallèle : Lana et Andy (qui n’était pas encore Lilly) Wachowski réalisent les parties en 1849, 2044 et « après la chute » tandis que leur compère Tom Tykwer les années 1930, 1970 et 2012. Six mains, six parties, six histoires, treize comédiens dont six principaux héros et une distribution internationale et hétéroclite où les acteurs interprètent tous les rôles : Tom Hanks, Halle Berry, Jim Broadbent, évidemment Hugo Weaving, Jim Sturgess, Doona Bae (la star coréenne que les Wachos retrouveront dans la série Sense8), Ben Wishaw (muse de Tom Tykwer), Keith David, James d’Arcy, Xun Zhou, David Gyesi, Susan Sarandon et Hugh Grant.

Copyright Jay Maidment / Warner Bros.

Pour appuyer l’idée majeure du film, l’existence des vies antérieures et de la mort comme porte sur une autre existence, les acteurs sont grimés, habillés et maquillés par Jérémy Woodhead (Stan &OllieJupiter  : Le Destin de l’univers) et Daniel Parker pour le maquillage et la coiffure ; Kim Barrett (Matrix, EragonUs) et Pierre-Yves Gayraud (Le Péril jeune, Le ParfumL’Empereur de Paris) côté costumes.

Parfois peu identifiables, des prothèses pas toujours subtiles voire même kitch au possible, ce qui peut agacer certains spectateurs ayant l’impression de jouer à Où est Charlie ? Aucune barrière de genres, de nationalités ou d’âges : des femmes qui interprètent des hommes, des asiatiques devenus blancs, des blancs transformés en asiatiques, des jeunes vieux. Une forme d’hommage, au théâtre antique, au théâtre traditionnel chinois, ou au Nô japonais ; plus récemment, avant que les femmes puissent jouer la comédie, la Juliette de Shakespeare n’était-elle pas incarnée par un homme ?

Ce film de caméléons oblige ses acteurs à être à la fois disciplinés et à l’écoute de leur partenaire. Tous aussi bons qu’ils soient, n’ont jamais été aussi généreux dans leur interprétations tout en développant une palette de jeu mirobolante. Tom Hanks en figure de proue de la performance d’acteur, seule âme à évoluer du médecin tueur et avare sur un bateau du Pacifique à un gentil éleveur de chèvre. S’ils sont tous convaincants, on notera la présence de Hugh Grant aux antipodes de ces rôles habituels, éternel méchant du métrage. 

Copyright Jay Maidment / Warner Bros.

Cartographie

Les trois cinéastes ont parfaitement digéré le livre inadaptable de David Mitchell pour en faire non pas une adaptation mais une autre œuvre, destinée au cinéma. Ils conservent l’essence et la moelle du roman de David Mitchell. La structure narrative étant trop complexe, ils ont préféré segmenter les parties et les lier entre elles par un montage parallèle faisant de Cloud Atlas un film de montage, une « mosaïque » racontant finalement une seule histoire, celles de ces âmes à travers les siècles. Une fable de l’humanité. Complexe et simpliste. Lyrique et lourde. Ce n’est ni un film à tiroirs, ni un film à sketchs mais une fresque mutante, unique, transformiste et métaphysique.  

Ceci étant dit, attelons-nous désormais à tenter de pitcher l’irracontable. La caméra descend de la voie lactée, le feu crépite et un vieillard, figure du conteur prend la parole dans une espèce de «  novlangue  » étrange  : «  Toutes les voix fondumêlées en une {…} Prêtez-moi une bonne oreille je vous f’rai la racontance de notre première rencontre yeux dans les yeux  » déclare-t-il nous regardant. S’ensuit une présentation de chaque époque et de chaque personnage en un générique saccadé où les protagonistes semblent s’adresser directement aux spectateurs, avant une introduction en bonne et due forme de chaque récit.

Copyright Jay Maidment / Warner Bros.

Île du Pacifique, 1849, l’avocat Adam Ewing traverse l’Océan sur un navire jusqu’à San Francisco en passant par Honolulu, alors qu’un médecin tente de l’empoisonner pour s’emparer de ses biens il sauve un esclave auto-affranchi, Moriori. Il écrit le journal de sa traversée.

Cambridge, 1936, Robert Frobisher est un jeune compositeur homosexuel, embauché comme copiste du célèbre musicien Vyvyan Ayrs. Persuadé qu’il va créer une grande œuvre, il commence son sextuor nommé Cloud Altlas. Mais tout ne se déroule pas vraiment comme prévu. Il raconte ses journées dans des lettres à son amant Rufus Sixsmith et découvre la moitié du journal intime d’Ewing.

San Francisco, 1937, Luisa Rey une jeune journaliste afro-américaine rencontre le chercheur Rufus Sixsmith dans un ascenseur, il lui offre une très grande enquête sur un problème de sécurité dans une centrale nucléaire ; elle lira ses lettres et écoutera Clous Atlas.

Londres 2012, après le succès d’un livre qu’il a édité, Timothy Cavendish doit rembourser les frères voyous de l’auteur. N’ayant pas les fonds nécessaires, il s’en va quémander de l’argent à son frère à lui qui le fait enfermer contre son gré dans une maison de retraite. Il lira un manuscrit intitulé en anglais «  Half – lives A Luisa Rey Mystery  ».

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Néo-Séoul, 2144, Somni-451 est une jeune femme clône, serveuse dans un dinarium nommé Papa song. Une nuit elle fait la rencontre d’un révolutionnaire de l’Union rebelle, Hae-Joo Chang, qui va lui révéler l’étendue de la société répressive dans laquelle ils vivent et va placer en elle l’espoir d’une rébellion. Elle va avoir l’occasion de regarder un film intitulé L’Épouvantable calvaire de Timothy Cavendish.

Grande Île, 2321, 106 ans après la chute, un gardien de chèvre Zachry vit comme les anciens dans une tribu qui subit les assauts de cannibales. Meronym, une ethnologue issue d’une autre civilisation, les Prescients cherche un moyen de diffusion pour sauver son peuple mourant sur Terre. La tribu vénère Somni-451 comme une déesse. 

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Trans et méta 

Ce résumé factuel – pour ne pas révéler toutes les péripéties successives – des six récits pose les fondations de l’Histoire. Les personnages sont liés à travers les siècles de plusieurs manières, évidemment les acteurs qui les interprètent ; ainsi deux couples se retrouvent, Jim Sturgges et Doona Bae dans les 1èreet 5e partie et Tom Hanks et Halle Berry dans les 3eet 6e actes ; les six âmes possèdent une tâche de naissance en forme de comète (symbole de prophétie, de l’évolution), l’art rapproche les êtres dans le temps sous forme de messages entre eux : journal, lettres, roman, film, discours et évidemment symphonie. Car si le montage est conçu comme une partition de phrases musicales, la bande-originale du film composée par Tom Tykwer lui-même avec Johnny Klimek et Reinhold Heil apparait comme méta-musique nommée Cloud Atlas. Elle a été créée avant le film pour imprégner le tournage et possède donc une existence diégétique. Cette symphonie habite le film et rassemble les thèmes, les émotions et les univers visuels et narratifs. Deux possibilités de lectures complémentaires apparaissent, l’existence des vies antérieures et les conséquences de nos actions bonnes ou mauvaises sur les générations futures, effet papillon ou impact cosmogonique.

Deux préfixes, l’un latin, l’autre grec : trans- et méta- signifiant à travers, au-délà. Les sœurs Wachowski et Tom Tykwer sont parvenus à transcender les 2h45 de film par ses deux préfixes, comme différentes notes de musiques ; la transmutation des hommes et du monde, des personnages entièrement transgenres et transsexuels (qui font écho au sœurs cinéastes elles-mêmes), le trans humanisme et le transformisme poussés à l’extrême, la transgression des protagonistes envers l’ordre établi mais également des cinéastes contre le système cinématographique et la transmission du savoir à travers les époques. Cette fresque de chassés-croisés temporels apparait comme une métafiction métaphysique, une valse de métamorphoses. Autant de termes qui font de Cloud Atlas une œuvre progressiste et radicale dans sa forme. Cette structure qui par l’intermédiaire de ce montage parallèle crée un seul récit – un plan d’une histoire apparait parfois une seconde – où l’ouverture d’une porte, une course-poursuite, la peur, l’amour ou autres émotions se répercutent directement sur l’histoire suivante.

Copyright Jay Maidment / Warner Bros.

Philosophie de comptoir ou message humaniste

«  C’est que le monde gravite aux mêmes forces invisibles que celles qui nous agitent le cœur  », «  Notre vie ne nous appartient pas, de la matrice à la tombe nous sommes liés aux autres par le passé et le présent. Nos crimes et nos actes de bonté engendrent notre avenir  », «  La liberté, refrain imbécile de notre civilisation. Seuls ceux qui en sont privés soupçonnent ce que c’est  », «  Les faibles sont pitances, les forts s’emplissent la panse  », «  Les croyances, la peur ou l’amour doivent être appréhendées contre la relativité et les principes d’incertitudes, phénomènes qui déterminent le cours de notre vie. Hier ma vie prenait une direction. Aujourd’hui elle en prend une autre. Hier, je n’aurai jamais cru faire ce que je fais aujourd’hui. Ces forces qui redéfinissent le temps et l’espace et peuvent altérer qui nous croyons être émergent avant notre naissance et nous survivent longtemps. Nos vies, nos choix, telles des trajectoires quantiques sont comprises d’instant en instant. Et chaque jonction, chaque rencontre ouvre de nouveaux possibles.  »

Autant de citations pseudo-philosophiques jalonnent le film, prononcées oralement ou écrites par les protagonistes. En apparence naïves voir niaises, principal argument des détracteurs de Cloud Atlas à sa sortie, elles pourraient être prononcées au pub du coin. Pourtant, elles rythment le long métrage, donnent du sens aux images et aux actions, à l’instar de la musique elles sont le liant entre les espaces spatio-temporels. Alors effectivement, on ne va pas nier la portée parfois simpliste du discours, cependant les lectures variées présente une œuvre totale sur l’histoire de l’humanité à travers la myriade d’émotions et de grands thèmes qui la composent  : la peur, la compassion, la religion, la spiritualité, l’amour, l’amitié, la connaissance, l’art, l’espoir, la mort, etc. À travers cet humanisme, les trois cinéastes évoquent le cycle éternel de l’être humain, la domination des plus forts sur les plus faibles symbolisée par l’esclavagisme et la servitude sous toutes ses formes : de l’esclave des colonies, au copiste, au robot créé pour obéir au «  sang pur  » mais également le cannibalisme permettant ainsi d’évoquer subtilement les heures sombres de notre histoire. Si ces évocations touchent certains spectateurs, d’autres y resteront bien évidemment insensibles. 

Copyright Jay Maidment / Warner Bros.

Et si cette pensée est digeste c’est parce que malgré le message, l’écriture n’est jamais complètement au premier degré. Cloud Atlas et ses héros ne manquent pas d’humour, même d’ironie sur les propos et la construction mutante du film. Timothy Cavendish évoque le mépris pour les flashbacks et espère que ses aventures (qui en soit ne sont pas si extraordinaires) soient adaptées au cinéma, ce qui sera le cas, un homme plutôt lourd déclare à Luisa Rey qu’ils se sont rencontrés dans une vie «  antérieure ou postérieure  », l’auteur du livre jette un critique par la fenêtre et fait de son livre un best-seller, le calvaire de Timothy Cavendish est fondamentalement une comédie anglaise.

Cinéma des cinémas  

Au-delà de toutes les analyses que l’on pourrait concevoir, de toutes les lectures possibles, Cloud Atlas est avant tout un pur plaisir de spectateur, visuel d’abord, mais aussi d’émotions, le catalogue d’émotions humaines s’enchaînant dans un montage rythmé qui ralentit, puis accélère, touche le spectateur en son nerf, au plus profond de ses sensations. L’esprit d’un blockbuster grand public, d’un grand film romanesque dans le corps d’un film d’auteur indépendant pour cinéphiles. Cloud Atlas fait confiance en l’intelligence de son spectateur en ses effets spéciaux et ses messages pseudo-philosophiques.

Copyright Jay Maidment / Warner Bros

Une déclaration d’amour au 7eart, là où David Mitchell (d’ailleurs présent en caméo dans le film sous l’apparence d’un agent du Néo-Séoul) explorait les genres littéraires, la construction des cinéastes épouse les genres cinématographiques  : le film d’aventure en costume, le drame romantique, le polar hommage à la blaxploitation, la comédie «  so british  », la dystopie sci-fi et le film post-apocalyptique.

Auxquelles s’ajoutent de nombreuses références à des films précis, on peut y voir un décor rappelant L’Île au trésor, celui de 1951, les films d’Ivory, de Sydney Pollack ou de Guy Ritchie, des clins d’œil évidents à Soleil vertBlade Runner, Mad Max et la série Lost. Des citations discrètes, témoin de l’amour du cinéma de ces réalisateur·trice·s. Les images sont parfois à couper le souffle, puis au cœur de l’intime, ils sont chacun au cœur de leur cinéma, une quintessence de ce qu’ils créent. Les Wachos repoussent aussi les limites du cinéma, bien avant leur série Sense8, qui ira encore plus loin dans la transgression des frontières spatio-temporelle. Dans un cinéma contemporain trop souvent, pauvre en audaces, en idées originales, les sœurs Wachowski et Tom Tykwer ont le mérite d’oser, d’aller toujours plus loin dans leurs idées, de prendre des risques. L’ampleur de Cloud Atlas est un poème symphoniques sensoriel où ses créateurs appliquent une des citations du film « Toutes les barrières ne sont que des conventions qui n’attendent que d’être surpassées  ». Réaliser Cloud Atlas, c’est sortir de l’esclavage imposé par l’industrie du cinéma actuelle, c’est en 2012, une réponse du cinéma de salles à la prolifération des séries télévisées. Rendez-vous en 2032 pour la redécouverte de ce film, maudit, détesté et absolu, donc forcément culte.

J'entretiens une relation de polygamie culturelle avec le cinéma, le théâtre et la littérature classique.

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