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Days Off : focus sur Miles Kane et Charlotte Gainsbourg

© Collier Schorr

Le 9 juillet dernier, la Philharmonie de Paris accueillait Miles Kane et Charlotte Gainsbourg pour deux concerts réussis. Bilan.

Le soleil de plomb n’aura pas ralenti les fans de Miles Kane et Charlotte Gainsbourg, venus en nombre pour la sixième soirée du festival Days Off, organisé du 4 au 13 juillet. À 19h déjà, la foule se pressait sur la terrasse du troisième étage et tentait de chercher les derniers coins d’ombres, un verre à la main. Mais pas question de rater le coup d’envoi de la soirée à 20h.

© Andy Hughes

Un lancement effectué par Miles Kane, notamment membre du groupe The Last Shaddow Puppets avec Alex Turner et en solo depuis 2011. Le musicien de 33 ans originaire de Liverpool arrivait sur scène plein d’énergie, dans sa tenue classique de crooner anglais, à base de chemise blanche et pantalon moulé. Côté titres, on retrouvait aussi bien ses premiers morceaux sortis en solo, tels qu’Inhaler et Come Closer – que ceux extraits de son dernier album, Coup de Grace, sorti en 2018. Si l’artiste est habitué aux collaborations, notamment avec Noel Gallagher, Clémence Poésy et Alex Turner sur son premier album ou encore Lana del Rey et Jamie T sur le récent morceau Loaded, c’est bel et bien seul au micro et entouré de ses musiciens qu’il a fait danser la Philarmonie durant plus d’une heure.

Après une courte pause, encore placée sous le signe du soleil, c’était au tour de Charlotte Gainsbourg d’entrer sur scène, tête d’affiche de cette soirée en binôme. Si la chanteuse n’est pas réputée pour avoir la voix la plus puissante – les basses légèrement trop fortes de la salle ce soir-là n’aidant pas – l’émotion transmise était incontestable. Avec des titres tels que Kate, écrit en hommage à sa sœur décédée en 2013 – ou encore Les Oxalis – dans laquelle Charlotte dialogue secrètement avec son père – et Ring-A-Ring O’ Roses. Le tout encadré par sa scénographie habituelle, simple mais toujours efficace  : un ensemble de néons LED constituant des formes géométriques et minimalistes autour de son piano et de ses musiciens. Discrète, nichée – presque cachée – derrière les lumières, Charlotte Gainsbourg déclenchait néanmoins des salves d’applaudissements et de téléphones levés à la moindre apparition sur le devant de la scène. Une scénographie qui illustre finalement l’ensemble de son album, Rest, et de son univers, entre lumière et obscurité. Au-delà de cette forte soirée, le festival accueillait le 10 juillet des artistes de la scène francophone contemporaine tels que Vendredi sur Mer et Johan Papaconstantino ainsi que les concerts en 3D de Kraftwerk du 11 au 13 juillet.

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