C’était votre premier concert en festival : comment vous l’avez ressenti ?
C’était très très bien ! C’est super impressionnant quand on arrive et puis ensuite on se lance… Habituellement on tire la gueule en concert et là quand on voit tout le monde on est obligé d’avoir le sourire. C’était vraiment hallucinant, surtout qu’on ne pensait pas qu’il y aurait autant de monde à cette heure-là et les gens étaient assez réceptifs.
Comment est né le projet Beach Youth ?
Beach Youth est né de la rencontre entre Simon et Étienne par le biais de petites annonces sur le site du Cargö, un genre de Meetic (rires). Ensuite, Louis-Antonin et Gautier ont rejoint le projet. On s’est mis à répéter et le projet était lancé.
Comment expliquez-vous le lancement soudain de votre carrière ces derniers mois ?
On a fait quelques concerts et ensuite on a enregistré des titres avec Nico Brusq, ça nous a bien lancés. Ces morceaux ont énormément tourné sur soundcloud, on ne s’attendait pas à ça du tout. C’est pour ça qu’ensuite, on a beaucoup de concerts qui sont tombés sans que l’on ne démarche quelque chose.
Justement, comment s’est passé le travail avec Nico Brusq ? Qu’est ce que cela vous a apporté ?
Il est horrible (rires) ! Non, sérieusement, le contact s’est fait d’abord par connaissance. Je suivais des cours de guitare avec le chanteur de Kim Novak qui m’a parlé de lui. Ce qui est bien avec Nico Brusq, c’est qu’il est dur avec le projet. Si ça ne lui plaît pas, ça ne marche pas. Il prend des décisions et en même temps à chaque fois ça fonctionne. C’est en lui faisant confiance que le projet avance, et on lui fait confiance à 100 %.
Vous avez sorti 3-4 morceaux pour le moment, qu’est-ce qui est prévu pour la suite ?
À la base, on avait sorti quatre morceaux, mais on en a retiré un. On a évolué et ce titre n’allait plus vraiment avec l’esprit du groupe, il nous correspondait plus vraiment. Actuellement on est plus dans un style tropical et sautillant et ce morceau était limite rock. On a préféré se tourner vraiment vers un univers pop. On a un EP qui est en préparation, on a déjà fait des prises de studio et on va continuer pour avoir un bel EP à la fin. On a quelques dates qui vont tomber et on espère une tournée à la rentrée avec les Betty The Nun (groupe rennais).
Vous avez fait une date à Londres, comment ça s’est passé ?
Ce concert nous a énormément soudés parce qu’on ne se connaissait pas vraiment en dehors du groupe avant cela. Après, pendant le concert, c’était génial. Le public était vraiment bien réceptif. On était beaucoup plus décontractés car on n’était pas devant des Français ou des gens qu’on connaissait donc on se sentait moins jugés. Le public était dedans et c’est une bonne nouvelle car il paraît que le public anglais est un public assez dur habituellement.
Vous venez de Caen et on sait qu’il y a une certaine proximité entre certains groupes caennais. Est-ce qu’il y a des groupes avec qui vous échangez ou travaillez ?
De notre âge… il n’y en a pas vraiment, ce sont souvent des groupes un peu plus vieux, mais leur avis compte beaucoup. Après on fricote plus avec des groupes de Rouen comme Mannequins et No Tropics, ou de Rennes comme les Betty The Nun.
J’imagine que vous aimez le foot : un petit retour sur le parcours du Stade Malherbe de Caen cette année ?
C’est une très bonne question. Ce fut une superbe année pour le Stade Malherbe ! On a montré de belles choses cette année : alors que l’on était au fond du trou, on a réussi à tout remonter. Bel esprit et merci Nico Seube c’est un héros, un exemple de vie, on s’inspire de lui sur scène (rires). Et N’Golo Kanté reste à Caen s’il-te-plaît, sinon ça va pas le faire.