MUSIQUE

L’Ère de Rien : on vous raconte tout !

L’Ère de Rien, à Rezé, fait fort cette année pour sa quatrième édition les 17 et 18 avril, avec à l’affiche The Dodos, Marika Hackman, Only Real, Farao, Gengahr, Palace, Al Von Stramm et The Slow Sliders. Sans oublier les expos photo et art sous le chapiteau du bar.

Arrivée sur le site du festival le vendredi 17 avril, vers 21h pour la fin du concert d’Al Von Stramm qui était très bon pour le peu que j’ai pu entendre. Prix libre, l’entrée du festival a donc été ralenti dû au comptage des revenus. Tout le monde y était, enfants, ados, adultes. Ce soir-là était un peu une soirée découverte pour moi, je ne connaissais que Palace.

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Lauren Kim-Minn

C’était une soirée posée et planante. Quoi de mieux que de s’asseoir autour d’une bougie dans l’herbe avec ses amis pour apprécier la musique ? Le festival commence donc pour moi avec Farao (a.k.a Kari Jahnsen) de Norvège. Décrit comme du folk électronique, Jahnsen nous a produit un set qui te fait soit danser lentement , soit t’allonger en regardant les étoiles. Un concert très planant, (voire trop à mon goût) qui a eu beaucoup de succès auprès du public.

Après une pause bière/toilettes, la foule se rassemble de nouveau sous le chapiteau pour voir Marika Hackman, une jeune anglaise de 22 ans. La chanteuse rock folk semble assez réservée sur scène, mais ses chansons faisaient rêver le public, avec sa musique triste mais mélodieuse. Un concert semblable à celui de Farao, planant toujours. Pour finir la soirée, Palace nous lance un début de set très entraînant. Venant de Londres, Palace est un Ben Howard version rock alternatif. Malheureusement, pour cause des transports, j’ai du partir au bout de la première chanson.

Le samedi bougeait beaucoup plus avec de la musique rock indé à l’affiche, aucune surprise ici, je connaissais déjà tous les groupes. Avec plus de monde que la veille, le festival s’annonçait complet à 22h ! Pour commencer, sous le soleil, nous avons vu The Slow Sliders (mon coup de cœur) , un quatuor brestois de rock indé, et pop psychédélique. Dès leur première chanson, c’est déjà une belle surprise,  il y a pas mal de monde réuni devant la scène. Avec leur côté Mac Demarco/Grizzly Bear, les Slow Sliders font danser la foule qui semble passer un bon moment, y compris des enfants qui courent un peu partout devant la scène. On sent une ambiance posée sur scène, ils ne se prennent pas la tête. Vers la fin du concert, Victor (chant) dédicace une chanson à son chien mort un mois auparavant (RIP). Un concert digne des groupes indés, je vous conseille d’aller les voir s’ils passent près de chez vous !

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Lauren Kim-Minn

Suivis de Gengahr, un groupe londonien de pop électrique et expérimental, avec une forte influence d’Alt-J (ils ont d’ailleurs fait leur première partie à Paris), ces jeunes garçons font de la musique depuis longtemps, et commencent à percer depuis peu avec leur tout nouvel EP She’s a Witch. Leur présence sur scène reste calme, mais pas moyen d’approcher la scène tellement la foule est en transe. Leur côté expérimental plaît beaucoup au public, surtout pendant leur nouveau single She’s a Witch, tous dansent sous le chapiteau, et les enfants se lâchent complètement. C’était un sans-faute vis-à-vis du public. C’est après leur concert que j’ai croisé Hugh (bassiste), adorable, qui lui aussi a passé un bon moment au sein du festival. J’ai pu parler de leur tournée qui vient de se terminer (avec Circa Waves et Ratboy), et de leur concert au British Summer Time avec The Strokes (ils ont hâte, et moi aussi ! ). Leur album A Dream Outside sera disponible le 15 juin.

The Dodos, qui nous viennent tout droit de San Francisco, montent sur scène aux alentours de 22h30. Dans la queue pour le restaurant, j’y suis restée pendant la plupart du concert, et n’ai donc rien pu voir. Ce que j’ai pu entendre de leur musique rock psyché/expérimental était plutôt bon, le public avait l’air de passer un bon moment (à part mes copains de la queue du restaurant).

23h30, Only Real monte sur scène. J’étais contente, ça fait 2 ans que je le connais et c’était la première fois que je le voyais. Si vous ne le connaissez pas, il a 24 ans, il vient de Londres et décrit lui même sa musique comme ‘musique de bébé pour bébé’, autrement dit, de la surf pop. Il commence son set avec Intro qui met le public dans l’ambiance. Il enchaîne avec Get It On en faisant des grimaces tout au long de sa chanson. Sur les coups de minuit, on se met tous à chanter « bon anniversaire », lui, un peu ému, se met à crier « Aw thank you guys, it’s my birthday, thanks ! ». Le public chantait tous les refrains de toutes ses chansons (ayant sorti son album il y a 2 mois, il a joué ses singles), avec un peu plus de mal pour les couplets. Il annonce sa dernière chanson, Cadillac Girl, où au milieu des fans montent sur scène et se mettent à danser avant de se faire interpeller par les agents de sécurité. En partant, il lance des fraises tagada qu’une fan lui a lancé sur scène ; difficile de trouver mieux comme départ.

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Lauren Kim-Minn

Avec une préférence pour le samedi, ce fut un festival fort en émotion. Le site était très convivial, avec des guirlandes, des bougies, et des bénévoles très sympathiques. Malgré les complications (beaucoup trop de queue pour que ce soit l’entrée du festival, toilettes, ou bar), le festival a annoncé sur leur événement facebook qu’il promet moins d’attente l’année prochaine, et nous avons hâte d’assister à cette 5e édition !

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Lauren Kim-Minn

Merci à Lauren Kim-Minn pour les photos !

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