En 2010, ce trio venu d’Irlande du Nord nous a fait danser et s’émerveiller avec “Tourist History“, un premier album avec du bon son pour nos petites oreilles. Une jolie ribambelle de tubes, comme “What You Know“ ou “Something Good Can Work“ (qui sont devenues entre temps des musiques pour des publicités), un bon concentré de pop-indie rock avec un soupçon d’electro. Deux ans et une grande notoriété plus tard, les Two Door Cinema Club sont de retour avec “Beacon”, un second album qui reprend la recette du premier album (on ne change pas une équipe qui gagne !) : c’est-à-dire un bon disque à la fois rock, dansant et joyeux. L’un des disques du bonheur pour avoir le “smile” dès la rentrée. On va prouver tout ça !
Parce que dès la première piste, “Next Year”, on y va très fort ! Une mélodie à la fois up-tempo et calme, une intro qui nous rappelle beaucoup Garbage, histoire de donner le ton dès les premières mesures. On enchaine avec “Handshake”, l’un des morceaux les plus dansants de cet album. Un rythme parfait, des voix purement maitrisées, on sent de l’évolution dans cette chanson. Et cela ne s’arrête pas ! “Wake Up” est cependant un peu moins réussi, mais les riffs de guitare électrique, à tendance rock-electro, sauvent quand même les meubles. Quand à “Sun”, ce morceau est moins bougeant, mais fait quand même l’unanimité avec cette sonorité pop-jazz. Par contre, “Someday” déménage ! On ressent la petite ressemblance à certaines chansons du premier album. De même avec “Sleep Alone“, premier single de cet album. On pourrait le considérer comme l’un des morceaux idéaux de 2012 pour danser. Et les refrains sont accrocheurs, nous poussant à l’écouter jusqu’à la dernière note. “The World Is Watching (with Valentina)” est à la fois mélancolique et entrainante. La chanson mix entre chagrin d’amour et amour retrouvé ? “Settle” est un morceau doux à l’intro, mais rapidement dansante avec quelques notes du style “tribal” qui rendent l’écoute de cette chanson agréable pour les oreilles et qui nous pousse à voyager. “Spring” est cependant plus intimiste, tout en gardant les ingrédients de “Settle”. Un peu ennuyante cependant. “Pyramid” est du même tonneau que sa précédente piste, à la fois intimiste et rock n’roll. Par contre, “Beacon” (la chanson-titre de l’album) est juste idéale pour renfermer cet album, un morceau calme et dansante, très up-tempo.
Ce disque est l’une des pépites de cet automne, voire même de l’année, doté de quelques bonnes surprises (Next Year, Handshake, Someday, Sleep Alone, Beacon), et puis de quelques petites déceptions (Spring, Pyramid), notamment à la fin, où on a tendance de tourner un peu en rond, malgré de grosses sonorités électro-rock avec une grosse dose d‘indie pop. Or, on entend que ce genre musical est la clé du succès pour ce trio, avec une évolution qui prend beaucoup d’ampleur, mais qui est quand même plébiscité par un bon nombre de festivaliers qui ont pu les (re)découvrir à Musilac par exemple. Et si vous les avez ratés cet été, ils seront en tournée française en novembre prochain, dont un Zénith de Paris prévu pour le 15 novembre prochain.