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En 2011 Miles Kane, petit génie de la pop anglaise, est revenu pour sa première expérience en solo. Je ne sais pas s’il est bien utile de te rappeler à toi, Ô grand lecteur de Maze, que Miles Kane était le chanteur de the Rascals et qu’il forme en duo avec Alex Turner, chanteur des Arctic Monkeys, les Last Shadow Puppets (mais oui je suis sure que tu t’en souviens : watch?v=XGV8xCkpXjE). L’album, très attendu, est sorti en mai dernier. Le milieu rock, qui pensait que la britpop actuelle ne pourrait rien apporter de plus que les Vaccines, a avoué s’être trompé depuis la sortie de ce nouvel opus intitulé “Colour Of The Trap” .
Le premier single, intitulé “Inhaler”, est sorti fin 2010. Le titre est plutôt rock par rapport au reste de l’album, on savoure les “Yeah yeah yeah” du refrain avec plaisir.
L’album s’ouvre sur deux chansons très accrocheuses, “Come Closer” et “Rearange”. Le chanteur a avoué que son expérience avec Alex Turner lui avait beaucoup apportée, on le ressent donc fortement dans cet album avec les “lalalala” de “Come Closer”, les “papalapapapala” de “Quicksand”, chanson asse pop écrite avec Gruff Rhys des Super Furry Animals, ou le “talalala” et le riff de guitare ouvrant “Kingcrawler” qui rappellent directement les Last Shadow Puppets ou encore Kasabian.
“Come Closer”, second single, en live
Le chanteur, originaire de Liverpool, est également très influencé par les sixties et les seventies ( des artistes comme les Beatles ( meilleur groupe du monde selon lui ) , T-Rex, Lee Hazelewood ou même Jacques Ductronc et Serge Gainsbourg ). ” My Fantasy”, dont les chœurs ont été réalisés par Noel Gallagher en personne, est une très jolie chanson tout comme “Take the Night From Me” qui sonne très Fab 4.
Les deux morceaux qui ressortent le moins de cet album sont certainement ” Counting Down The Days” et “Happenstance”, duo avec Clémence Poesy. Peu être un peu trop douces, elles ont tendances à endormir même si elles montrent que Miles est un excellent songwritter.
“Telepathy”, écrite avec Alex Turner et ” Better Left Invisible “, qui possède un excellent riff saturé comme il faut, sont deux chansons très efficaces. Enfin, ” Colour Of The Trap”, chanson éponyme, est bien écrite, très “lennonienne”, planante, plaisante … Une très bonne fin d’album.
Pour conclure, je dirais que cet opus est une perle, Miles Kane s’encre encore plus profondément dans le paysage britpop, dans la lignée d’Oasis, Blur, the Shadows, the Coral…
Album à écouter chez soi, après une journée chargée, décompression assurée !